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Douze longs métrages réalisés par des femmes en 2018 en compétition

La douzième édition du Festival international du film de femmes de Salé a pour vocation d’approfondir le débat sur les films de femmes et de s'ouvrir sur des expériences créatives originales et uniques. Douze longs métrages sont en lice dans la compétition officielle.

Douze longs métrages réalisés par des femmes  en 2018 en compétition

La douzième édition du Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS) s’ouvre aujourd’hui et se poursuit jusqu’au 29 septembre. Exclusivement dédié à la féminité dans et par le cinéma, cet événement célèbre cette année le cinéma brésilien. L’édition 2018 commémore aussi l’intellectuel et critique de cinéma marocain, le défunt Mustapha Mesnaoui. «À travers cet hommage posthume, le festival souhaite saluer les inestimables efforts accomplis par ce grand homme pour le cinéma arabe et marocain. Dans le même contexte, un livre sera publié en coopération avec l’Association marocaine des critiques de cinéma (AMCC), comprenant une sélection d’études et d’articles de critique du défunt», souligne un communiqué du Festival. Le film d’ouverture de cet événement rendra hommage à feu Mohamed Arious, membre du comité d’organisation du FIFFS. On assistera également à la projection du court métrage «Zanzana» du réalisateur Rabii El Jawhari. Ce film a bénéficié de la résidence d’écriture de scénario du Festival, instauré et coordonné par feu Mohamed Arious. D’autres courts métrages réalisés par de jeunes réalisatrices marocaines en 2017-2018 seront aussi présentés au public. S’agissant de la compétition officielle des films de fiction de long métrage, comme à l'accoutumée, elle sera réservée à des films représentant les cinq continents. Il s’agira principalement de productions de 2018, réalisées en totalité par des femmes, tout en privilégiant les coproductions entre deux ou plusieurs pays. Cette année, le public a rendez-vous avec 12 longs métrages réalisés par des femmes en 2018 et représentant 18 pays. Le jury de la Compétition officielle fiction longs métrages est composé de sept femmes. Il est présidé par Marillu Mallet, réalisatrice, scénariste et écrivaine chilienne. Tenant compte de l’importance du cinéma marocain dans le festival, et prenant en considération également son impact auprès des jeunes, le comité d’organisation a instauré le Prix jeune public en encouragement aux cinéastes marocains. Ce Prix sera décerné au meilleur court et au meilleur long métrage marocains, par une commission composée de trois jeunes Marocaines ayant une formation académique et professionnelle et un amour pour le cinéma. Les films en lice sont «La divorcée» de Rachid Laroussi, «Korsa» de Abdellah Toukouna, «Lahnech» de Driss Lamrini, «Tarantella» de Rabii El Jawhari, «Nouh ne sait pas nager» de Rachid El Ouali et «Basta» de Hassan Dahani. Par ailleurs, 5 films documentaires sont en compétition au festival représentant 6 pays. Cette section du programme général du Festival rend hommage au combat de femmes pour l'égalité et contre toutes les formes de discrimination arbitraire, par le truchement du documentaire. Les films en compétition seront appréciés par un jury composé de femmes d’ici et d’ailleurs, choisies pour leur implication en faveur de l’égalité des genres. Ce jury sera présidé par Hind Saïh, productrice, présidente du Festival international du film documentaire d’Agadir.

Repères

Films en compétition officielle
• «Apatride» de Narjiss Nejjar (Maroc)
• «Lemonade» de Ioana Uricaru (Roumanie, Canada, Allemagne, Suède)
• «Slut in a good way» de Sophie Lorain (Canada)
• «The Seen and Unseen» (Sekala Niskala) de Kamila Andini (Indonésie, Pays-Bas, Australie, Qatar)
• «Seule à mon mariage» de Marta Bergman (Belgique, France)
• «Los Silencios» de Beatriz Seigner (Brésil, France, Colombie)
• «Carmen y Lola» de l’Espagnole Arantxa Echevarria
• «La mauvaise réputation» (What Will People Say) de Iram Haq (Norvège, Allemagne, Suède)
• «Maki’la» de Machérie Ekwa (Congo RDC, France)
• «Les anges portent du blanc» de Vivian Qu (Chine, France)
• «À deux heures de Paris» de Virginie Verrier (France)
• «Jusqu’à la fin du temps» de Yasmine Chouikh (Algérie, France)

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