Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Les élus des provinces du Sud mettent à nu les manœuvres fallacieuses de l’Algérie

No Image
Le parlementaire de la province d'Assa-Zag Rachid Tamek a déclaré, mercredi à New York, que la résolution du conflit artificiel autour du Sahara marocain passe nécessairement par la reconnaissance de l'implication avérée de l'Algérie et de sa responsabilité en vue de la résolution de ce conflit. M. Tamek, qui s'exprimait devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, a affirmé que «si l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Horst Köhler, et la communauté internationale veulent régler le conflit du Sahara, ils doivent laisser le polisario de côté et s'adresser directement à l'acteur qui détient le véritable pouvoir». Le parlementaire marocain a souligné que ce conflit artificiel, qui hypothèque l'avenir des peuples des pays maghrébins et fait perdurer la souffrance de milliers de familles déchirées entre les camps de Tindouf et la mère patrie, constitue un obstacle au parachèvement de la paix et de la stabilité dans la région. Il a également fait part du climat malsain qui prévaut dans la région du Maghreb arabe depuis près d'un demi-siècle à cause de la politique hégémonique de l'Algérie qui ne ménage aucun effort pour entraver le processus de développement des autres pays, mettant l'accent sur l'obsession du régime algérien à acquérir des armes au lieu de consacrer ses pétrodollars au développement et à servir les intérêts de son peuple. S'interrogeant sur cette course obsessionnelle à l'armement dans un voisinage de paix, le parlementaire marocain a fait observer que c'est dans ce contexte «surréaliste» qu'interviennent les initiatives de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, Horst Köhler, pour préparer une plateforme de lancement de pourparlers entre les parties à ce conflit.

Pour sa part, le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat, a souligné devant la même commission que la participation massive des Sahraouis aux élections est en soi un référendum à travers lequel ils ont fait le choix irréversible de rester attachés à leur identité marocaine, qui a toujours été celle de leurs ancêtres. «Aujourd’hui, je vis en toute liberté et dignité à Dakhla, ma ville natale dans le sud du Maroc, où les affaires de la région sont planifiées, organisées et dirigées par des responsables sahraouis élus au suffrage universel», a-t-il dit devant les membres de la Commission, en se présentant en témoin qui connaît bien la réalité dans les deux camps. M. El Khattat a toutefois tenu à exprimer l’indignation, la colère et l’exaspération des populations parquées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, face à ce jeu malsain dont ils sont victimes depuis plus de 40 ans. Il a relevé que ces populations sont réduites au silence et doivent se plier aux ordres s’ils veulent éviter les représailles des milices des séparatistes, dont la sinistre réputation a été décriée par des milliers de victimes, affirmant que pour sortir de ce calvaire, ils n’ont qu’un seul espoir : la proposition marocaine d'autonomie, une solution gagnant-gagnant qui garantit à la population locale le droit de gérer, elle-même, les affaires de la région.

Lisez nos e-Papers