Face au journaliste Jean-Pierre Pernaut, dans une école de Berd’huis, dans l'Orne, le Chef de l’État français, Emmanuel Macron, a dit qu'il entendait «bien sûr» les critiques mais jugé nécessaire de mener les réformes qui n'ont, selon lui, pas été faites «depuis 30 ans». «Il y a des inquiétudes, elles sont légitimes et moi je les entends», a-t-il déclaré. Mais «le fait qu'il y ait des gens parfois pas contents ne m'arrête pas», a-t-il ajouté. Invité à répondre aux critiques sur sa politique, parfois qualifiée d'«injuste» ou favorable aux «riches», le Chef de l'État a répondu qu'il n'y avait «pas de politique de justice possible si on ne produit pas d'abord». Dans un journal télévisé, sur TF1, qui fait la part belle aux sujets de proximité, il a tenté de faire preuve de pédagogie pour expliquer une politique de réformes tous azimuts. «On est une maison, la France c'est une maison», dont les fondations doivent être solides, a-t-il expliqué. L'ordre public d'abord, afin «que les règles soient respectées» comme le veulent «les gens qui payent leurs impôts», a-t-il dit, fustigeant «les professionnels du désordre» qui bloquent des universités. L'école ensuite, que le gouvernement veut, selon lui, renforcer. Alors que les cheminots mènent le mouvement social le plus percutant du quinquennat et que la grogne s'exprime dans des hôpitaux, des universités ou parmi les fonctionnaires, Emmanuel Macron a promis qu'il irait «au bout» de la réforme de la SNCF.
Emmanuel Macron défend son action
Avec Agences
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12 Avril 2018
À 18:26