Le projet de loi-cadre relatif à la mise en œuvre de la réforme du système d'éducation et de formation était au cœur des travaux du Conseil du gouvernement réuni hier à Rabat. Après avoir coupé court à toutes les rumeurs concernant l’abandon du principe de la gratuité de l’enseignement (voir www.lematin.ma), le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, est revenu sur les grandes lignes de ce texte de loi qui a défrayé la chronique ces derniers jours. Il a ainsi souligné que le projet de loi-cadre de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique représentait le fruit d’un travail de longue haleine entamé depuis plusieurs années. Il vient ainsi couronner les efforts consentis par les différents acteurs partenaires de cette réforme du système de l’éducation-formation dans le cadre de la vision stratégique 2015-2030. En effet et comme le rappelle Mustapha El Khalfi, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile et porte-parole du gouvernement, qui s’exprimait jeudi lors d’un point de presse organisé à l’issue de la réunion du Conseil du gouvernement, le texte a été élaboré dans un cadre consensuel et suivant une approche participative axée sur un dialogue élargi engagé avec les différentes composantes de la société (partis politiques, experts, société civile et gouvernement).
Enseignement des langues, préscolaire, valeurs de citoyenneté… ce que prévoit le projet de loi-cadre
Le Conseil du gouvernement vient d’examiner lors de sa réunion hebdomadaire de jeudi dernier le projet de loi-cadre sur l’éducation-formation, un texte d’une importance cruciale dans la mesure où il devrait décliner la vision stratégique de la réforme de l’éducation 2015-2030 en cadre juridique afin d’en assurer la pérennité et la bonne exécution. À présent que la polémique concernant la gratuité de l’enseignement supérieur et qui a accompagné l’examen de cette loi-cadre est dépassée, il est judicieux de revenir sur les grandes lignes de ce texte.
Yousra Amrani
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05 Janvier 2018
À 18:58
