Le cycle est presque identique chaque saison. En été, les clubs engagent des entraineurs en prétendant mettre en place un projet durable. Dès les premiers jours de l’hiver suivant, les belles paroles laissent place au limogeage des techniciens, incapables de soutenir la pression venue des tribunes, toujours avides de résultats. La journée de mardi a enregistré deux départs, lorsque l’Ittihad de Tanger a décidé de se séparer du Tunisien Ahmed Ajlani, trois mois après l’avoir nommé à la tête du staff technique du champion du Maroc en titre.
Même nombre de «victimes», même nombre de «chasseurs»
Presqu’au même moment où Ajlani faisait ses valises, un autre entraineur était remercié par son club. À Marrakech, le Kawkab a mis à la porte Fawzi Jamal, à la suite d’une défaite sur le terrain du Youssoufia Berrechid. Dans la foulée, le KACM a nommé Aziz El Amri à sa place. Au total, et depuis le début de cet exercice, six clubs ont changé d’entraineur au moins une fois. Le CRA, le DHJ, le KACM et l’AS FAR se sont tous séparés de leurs techniciens, certains avant même de disputer leurs matchs en retard. Le Wydad et l’IRT en ont «consommé» deux chacun. Ce qui porte le total à 6 clubs et 8 entraineurs.En remontant le temps d’une année, on s’aperçoit que lors des fêtes de fin de l’année 2017, le même nombre de clubs avait également remercié le même nombre d’entraineurs. Les clubs les plus «prolifiques» sont l’AS FAR et l’IRT. La liste aurait pu s’allonger cette semaine, si les responsables et une partie du public du Rapide Oued Zem n’avaient pas insisté pour que Tarek Mostafa poursuive l’aventure avec le RCOZ.