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Les entreprises marocaines appelées à s’engager

Aller au-delà de la responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise et échanger les expériences et les bonnes pratiques dans le développement durable. Les raisons pour adhérer au Réseau Maroc du Pacte mondial des Nations unies (Global Compact Network Morocco) ne manquent pas. Quatre grandes entreprises marocaines ont témoigné de leurs expériences lors de la Rencontre annuelle africaine du Pacte mondial des Nations unies, organisée par la CGEM et Global Compact Network Morocco. Elles se sont jointes au patron des patrons pour inviter d’autres entreprises à les rejoindre.

Les entreprises marocaines appelées à s’engager
La Rencontre annuelle africaine du Pacte mondial des Nations unies s’est tenue hier à Casablanca.

«Il est important que le secteur privé s’engage. Ce n’est plus un choix». C’est en ces termes que Salaheddine Mezouar a invité, hier, les entreprises marocaines à se joindre au Réseau Maroc du Pacte mondial des Nations unies (Global Compact Network Morocco). Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) intervenait lors de la Rencontre annuelle africaine du Pacte mondial des Nations unies, organisée par ses équipes et Global Compact Network Morocco sur le thème «Faire des objectifs globaux un engagement local Afrique».
Pour encourager les sociétés à franchir le pas, et intégrer ce réseau, quatre grandes entreprises membres ont fait le déplacement pour expliquer l’intérêt d’une telle adhésion. C’est ainsi que Jamaleddine ElJamali, DG du Crédit Agricole du Maroc (CAM), a révélé que sa banque espère aujourd’hui que le réseau permettra une injection d'expertise dans le milieu rural. «Quand nous souhaitons construire en ville, nous avons à notre disposition des architectes et des bureaux d’études. Dans le milieu rural, les agriculteurs n’ont pas cet accompagnement», a-t-il expliqué à titre d’exemple. Cette injection permettrait aux petits agriculteurs de se baser sur différentes expertises afin de se lancer dans de nouveaux projets. «Nous gagnons assez d’argent en ville pour accorder des crédits à bas taux aux petits agriculteurs», a-t-il partagé. L’objectif de CAM est d’augmenter la part de ces petits agriculteurs ayant accès au crédit. «30% d’entre eux ont aujourd’hui accès au financement, contre une moyenne africaine située entre 4 et 5%. Nous voulons augmenter ce taux», a-t-il conclu.
Pour Lydec, l’adhésion à ce réseau est une «démarche vertueuse qui pousse l’entreprise à adopter un référentiel d’actions, à le respecter et à le prouver», a précisé Jean-Pascal Darriet, directeur général de la société de gestion déléguée. «Cette appartenance au réseau nous aide à nous challenger constamment et nous permet de travailler en contagion positive», a-t-il souligné. L’échange d’expériences entre membres du Global Compact Network Morocco reste donc de loin, l’avantage le plus considérable pour Lydec.
Idem pour l’assureur Atlanta qui s’attend à un partage des expériences et des bonnes pratiques sociales. «Pour Atlanta, il s’agit d’un cadre plus global qui dépasse la responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise. Il n’y a tout simplement pas de croissance sans engagement. L’engagement n’est donc plus facultatif. C’est une nécessité», a déclaré Fatima Zahra Bensalah, administrateur directeur général d’Atlanta. Pour sa part, Abdelkhalek El Youbi, DG des Eaux minérales d’Oulmès, a fait un rappel des principales actions menées par l’entreprise pour contribuer au développement durable et qui convergent avec les objectifs du Pacte mondial. 

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