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Éoliennes et panneaux solaires pourraient doubler les précipitations au Sahara

Une étude publiée dans la revue scientifique Science estime que l'installation de trois millions d'éoliennes, ainsi que de panneaux solaires sur 20% de la surface du désert, soit neuf millions de kilomètres carrés, permettrait d'alimenter le monde entier en électricité.

Éoliennes et panneaux solaires pourraient doubler les précipitations au Sahara
Les auteurs de l'étude estiment que les précipitations passeraient de 0,24 à 0,59 millimètre par jour, un effet qui serait plus marqué dans la région semi-aride du Sahel. Ph. DR.

Des chercheurs ont calculé que l'installation d'immenses centrales d'énergies éolienne et solaire sur une partie du désert du Sahara pourrait augmenter les précipitations locales, tout en produisant de l'électricité pour la planète. Leur étude, publiée dans la revue scientifique «Science», estime que l'installation de trois millions d'éoliennes, ainsi que de panneaux solaires sur 20% de la surface du désert, soit 9 millions de kilomètres carrés, permettrait «d'alimenter le monde entier en électricité». Et parce que les éoliennes et les panneaux solaires changeraient la température au sol et modifieraient les flux d'air, les auteurs de l'étude estiment qu'il pleuvrait davantage dans le Sahara, les précipitations passant de 0,24 à 0,59 millimètre par jour. Un effet qui serait plus marqué dans la région semi-aride du Sahel. Cela suffirait «pour avoir un impact écologique, environnemental et sociétal important», selon ces travaux. Mais une hausse de la pluie sur le pourtour Sud du Sahara ferait pousser davantage de plantes, ce qui permettrait ensuite à davantage d'animaux de se nourrir, soulignent-ils à l'AFP. Les chercheurs expliquent que les éoliennes font descendre l'air chaud et peuvent ainsi augmenter la température au sol la nuit. Les éoliennes, par leur structure physique, réduisent aussi la vitesse des vents. Tout cela modifie les interactions complexes entre la terre et l'air, ce qui augmente les précipitations... et donc la végétation. 

 

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