Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Les États-Unis «veulent travailler avec le reste du monde»

Les débats s’animent à la 48e réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos en Suisse, avec la montée au front des dirigeants des grandes puissances économiques mondiales. Après les premières interventions qui préviennent contre la remise en cause de la mondialisation, les États-Unis montent au créneau pour s’en défendre et les Européens, mobilisés autour de Merkel-Macron, cherchent à incarner un contre-modèle à l'Amérique de Trump.

Les États-Unis «veulent travailler avec le reste du monde»

La température des débats monte progressivement à Davos qui gèle sous le froid de la neige. Avec l’entrée sur scène, l’un après l’autre, des grands acteurs de l’économie mondiale, notamment les représentants suprêmes des grandes puissances économiques, les débats s’animent davantage sur la thématique qui a cristallisé les discussions, à savoir la mondialisation. Après le Premier ministre indien, Narendra Modi, qui a donné la couleur au premier jour du Forum, en se posant en fervent défenseur de la mondialisation, vient le tour des États-Unis qui profitent de cette occasion pour se défendre de contrer la marche de la mondialisation. La cause américaine a été défendue par des représentants de second rang des États-Unis, en attendant la tant attendue montée au créneau du Président Donald Trump qui devrait s'exprimer demain vendredi. Il s’agit notamment du secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, mais également du ministre du Commerce, Wilbur Ross. Ainsi, se voulant rassurant, Steven Mnuchin a affirmé hier que les États-Unis «veulent travailler avec le reste du monde», rapporte l’AFP.
«L'Amérique d'abord» (slogan du président américain, ndlr) signifie travailler avec le reste du monde", a affirmé l'ancien banquier, cité par l’AFP, lors d'une conférence de presse, assurant que Donald Trump s'occupait des intérêts américains de la même façon que les autres dirigeants internationaux «s'occupent des leurs».

De son côté, Wilbur Ross a déclaré, cité par l’AFP : «Cela fait un bon moment qu'il y a des guerres commerciales. La différence aujourd'hui, c'est que les troupes américaines montent au front», alors que Washington vient d'imposer des taxes sur un certain nombre d'importations asiatiques, en particulier des panneaux solaires produits en Chine. Le Président Trump arrive ce jeudi et doit intervenir vendredi dans cette station de ski huppée des Alpes suisses, qui a reçu quelque 3.000 participants au Forum économique mondial, en majorité de grands patrons et des dirigeants politiques, très attachés au libre-échange et au multilatéralisme.
Les bataillons européens sont, pour leur part, mobilisés autour du duo formé par la chancelière allemande, Angela Merkel et le président français, Emmanuel Macron, qui devaient s'exprimer chacun à son tour hier dans l'après-midi. Forts de la reprise économique en zone euro, tous deux cherchent à incarner un contre-modèle à l'Amérique de Trump face au gotha de la finance et de l'économie mondiale. 

Lisez nos e-Papers