La France reste largement la destination favorite des jeunes Marocains, accueillant à elle seule pas moins de 38.000 étudiants en 2017 d’après une étude effectuée par «Campus France», l’Agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur. Cette affluence s’explique principalement par la langue, la qualité d’enseignement, la reconnaissance des diplômes et la proximité géographique. La France est suivie par l’Espagne, l’Allemagne ou même l’Italie. Le choix de l’Allemagne comme pays d’études est en progression ces dernières années passant de 2.675 étudiants en 2012 à près de 8.000 étudiants à l’heure d’aujourd’hui.
Dans le cadre de la coopération entre pays arabes et musulmans plusieurs pays, dont la Malaisie, l’Égypte, le Pakistan et la Jordanie ont offert dernièrement aux étudiants marocains des bourses pour des études d’ingénieries, de médecine, de commerce, de finance, d’énergies renouvelables, etc. La nouvelle tendance reste la Russie et l’Ukraine ou même la Roumanie, des pays qui émergent dans le domaine de l’enseignement et qui séduisent de plus en plus les jeunes de par le monde.
Ces pays aux coûts de vie accessibles et aux facilités d’accès à toutes filières sans condition, permettent à chacun de poursuivre le parcours qu’il désire sans obstacle. Les filières les plus sollicitées dans ces pays sont la médecine et la pharmacie, suivies des filières d’ingénieries et de commerce. Aujourd’hui, le défi devant ces étudiants qui choisissent les pays de l’est, reste la reconnaissance, l’équivalence des diplômes et la preuve de crédibilité de la formation auprès des employeurs dans les pays d’origines, ce qui oblige la plupart de ces étudiants à s’y installer définitivement et construire leur avenir loin de leur patrie, quoique cela soit difficile, vu la qualité et le mode de vie différent. Contrairement aux diplômés des pays européens et anglo-saxons qui, eux, sont très sollicités par les entreprises marocaines grâce à la qualité de leurs formations et la bonne réputation de leurs lauréats, qui souvent ont toute la liberté de choisir. Safae Hadri (stagiaire)