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Le Matin : L'organisation de cette Gymnasiade 2018, qui établit de nouveaux records de participation, est un défi pour le Maroc, représenté par son comité local d'organisation, et pour votre fédération, l'ISF. Comment se présentent les choses après le bouclage de tous les préparatifs ?
Laurent Petrynka : C'est vrai que c'est un défi, mais c'est également basé sur des certitudes. Vous savez, le Maroc est un grand pays d'organisation et d'accueil des grands événements, qu'ils soient sportifs, culturel ou populaires. Nous faisons entièrement confiance au Maroc pour l'organisation d'une Gymnasiade historique, vu les records que connaissent cette édition en termes de participants et de nations représentées. Il y a aussi 20 pays africains et tous les continents sont représentés. C'est un défi de taille, mais nous sommes sûrs que le Maroc a ce qu'il faut pour réussir, surtout grâce à son esprit hospitalier. On le voit à tous les moments de cette Gymnasiade.
Ces Jeux scolaires mondiaux ont déjà connu l'éclosion de stars mondiales, qui ont fait leur preuves en sport scolaire avant d'atteindre les sommets. Des exemples ?
Beaucoup d'athlètes sont passés par là. Il y a Kevin Mayer, actuel champion du monde du décathlon (Londres 2017) et actuel champion d'Europe en salle et champion du monde en salle de l'heptathlon. Je citerai aussi Paliani en Gymnastique artistique, mais surtout Hicham El Guerrouj, votre grande star, qui est passé par le cross-country de l'ISF et qui a accepté de se joindre à nous lors de la cérémonie d'ouverture de l'événement. J'ai coutume de dire que tous les grands noms du sport ont pratiqué un jour le sport dans leurs écoles.
Le Maroc se porte candidat pour abriter la Coupe du monde 2026, vous ne le savez que trop bien. Que pensez-vous de cette candidature ?
D'abord, avant d'être président de fédération, je suis français, et je soutiens très fortement la candidature marocaine pour l'organisation de la Coupe du monde 2026. Ce soutien est motivé par plusieurs raisons, que la Gymnasiade vient d'ailleurs conforter, la capacité d'accueil et toutes les dispositions qui vont avec : les hôtels, la nourriture, l'hospitalité, les stades, les aéroports et les transports. Au delà de ces paramètres, ce que j'aime réellement c'est l'état d'esprit de cette candidature : le Maroc est une terre ouverte sur le monde, une terre d'échange et culturelle. C'est aussi une terre de développement du football, surtout pour l'Afrique, mais également pour le monde. Ces messages sont importants pour l'ISF et je suis sûr qu'ils le sont aussi pour la FIFA.
