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«Nous voulons savoir comment votre innovation contribue aux efforts mondiaux pour atteindre la Faim Zéro» est l'argumentaire retenu par la FAO et le gouvernement fédéral suisse pour le lancement du concours international dédié à l'innovation technologique pour un secteur agricole durable. Ce concours est scindé en deux catégories. Le Prix de la numérisation et de l'innovation pour des systèmes alimentaires durables, doté de 40.000 dollars, concerne les innovations qui ont une incidence sur plus d'un niveau de la chaîne d'approvisionnement et qui renforcent le lien entre agriculteurs et consommateurs. La seconde catégorie, Prix pour les innovations qui autonomisent les jeunes dans l'agriculture et dans les systèmes alimentaires, est dotée de 20.000 dollars. Elle est dédiée aux innovations qui autonomisent les jeunes de moins de 35 ans dans l'agriculture et dans les systèmes alimentaires. Les candidats devront exposer les avantages, les incidences et la durabilité escomptés de leur innovation et démontrer en quoi elle contribue aux trois dimensions du développement durable (environnemental, économique, social). Ils devront également montrer la manière avec laquelle leur innovation pourrait être généralisée pour bénéficier aux exploitations familiales. Les candidatures doivent être déposées avant le 28 février 2019. Le formulaire est disponible sur le site de la FAO (www.fao.org). Ce concours a été lancé à la suite du Symposium international sur l’innovation agricole au service des agriculteurs familiaux qui a pris fin le 23 novembre à Rome. Selon la FAO, les exploitations familiales représentent 90% des fermes dans le monde et produisent plus de 80% de la nourriture mondiale. Ces agriculteurs familiaux exploitent environ 75% des terres agricoles dans le monde. «Pourtant, paradoxalement, ils sont souvent pauvres et vivent dans l'insécurité alimentaire», note l'Organisation onusienne chargée de l'agriculture et l'alimentation. Le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde a augmenté depuis 2014 pour atteindre environ 821 millions en 2017. L’Afrique demeure le continent ayant la prévalence de la sous-alimentation la plus élevée, elle affecte presque 21% de la population, soit plus de 256 millions de personnes.
