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Le Festival international de cinéma d’animation aborde sa 17e édition

La ville de Meknès vibre, depuis vendredi dernier, au rythme de son 17e Festival international de cinéma d’animation qui se tient jusqu’au 21 mars sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.

Le Festival international de cinéma d’animation aborde sa 17e édition
Le FICAM a été inauguré en présence des autorités provinciales, des élus locaux, du consul général de France à Fès, des cinéastes d’animation marocains et étrangers et un nombreux public.

Organisé par la Fondation Aïcha, en partenariat avec l'Institut français, le Festival international de cinéma d’animation de Meknès (FICAM), qui se distingue par un programme riche, varié et festif, a été inauguré en grandes pompes en présence des autorités provinciales, des élus locaux, du consul général de France à Fès, des cinéastes d’animation marocains et étrangers et un nombreux public.
Le directeur de l’Institut français, Alain Millot dont la mission d’environ 5 ans tire à sa fin, a assuré que le FICAM a atteint «l’âge de maturité» et est devenu «un événement de grandes dimensions éducative, culturelle et artistique», offrant des opportunités de formation à travers des ateliers artistiques dédiés aux jeunes étudiants issus des écoles d’arts et d’audiovisuel.
Parmi ces ateliers, a-t-il indiqué, figure la troisième édition de la Résidence francophone d’écriture pour le film d’animation qui rassemble, à Meknès, pendant un mois, des jeunes professionnels issus du Maroc et d’autres pays francophones. Et d’ajouter que les organisateurs caressent le rêve de créer, dans la cité ismaélienne, une école de cinéma d’animation à l’instar des villes françaises d’Arles pour la photographie ou d’Angoulême pour la bande dessinée et l’image animée. Ainsi, un cursus de 2 ans devrait être mis en place dans le cadre d’une collaboration franco-marocaine avec l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma et la «NEF d’Animation» (Nouvelles écritures pour le film d’animation).
De son côté, le président de la Fondation Aïcha, Mardochée Davicó, a exalté le partenariat exemplaire, qui existe depuis 15 ans, avec le FICAM, ainsi que le grand intérêt qu’accorde la Fondation à la gent féminine, soulignant l’accroissement de l’effectif féminin participant au Rallye Aïcha des Gazelles dont le départ a été donné ce vendredi à Nice.
Pour sa part, le conseiller culturel adjoint et directeur général par intérim des Instituts culturels de France au Maroc, Jean Pierre Mahoué, a souligné que le partenariat entre le Maroc et la France permet à 150 étudiants issus des écoles d’arts et d’audiovisuel de bénéficier, cette année, de stages de formation et de master classes en matière de cinéma d’animation. Il a également salué l’initiative de la NEF d’animation, de la Fondation Aicha et de l’Institut français de Meknès d’organiser, du 19 au 22 mars, une résidence d’écriture francophone pour le film d’animation profitant à 6 auteurs originaires d’Algérie, de Tunisie, du Liban, de France, de Belgique et du Burkina Faso.
De son côté, le directeur du FICAM, Mohammed Bayoud, a déclaré au journal «Le Matin» que le Festival a acquis, après 17 ans, ses lettres de noblesse. «Le Festival rend, cette année, un hommage mérité aux femmes. Nous avons accueilli de grandes personnalités, telles Brenda Chapman (États-Unis), Bunao Katabuchi (Japon), Carlos Saldanha (Brésil), Delphine Maury et Monique Renault (France)», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «Le Festival a enrichi la dimension culturelle et artistique de la ville de Meknès, fidélisé le public d’étudiants et de jeunes et contribué à la promotion et à l’animation de la cité ismaéliennes ainsi qu'à la dynamisation du tourisme culturel» a-t-il indiqué. 
Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture a été marquée par la remise de cadeaux aux personnalités du cinéma d’animation, ainsi que du Grand Prix Aïcha de l’animation (13e édition) au jeune cinéaste Abderrahmane Kandil, originaire de Meknès et travaillant à Casablanca.

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