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Un financement potentiel de 4 milliards de dollars pour la nouvelle stratégie

La Banque mondiale a enclenché le processus de préparation de son nouveau cadre de partenariat stratégique avec le Maroc. Ce dernier sera dévoilé en octobre prochain et couvrira une période de cinq ans. Il sera axé sur plusieurs priorités notamment l’emploi, la qualité du capital humain, la gestion de l’eau et la santé et l’optimisation des réformes. Le nouveau cadre portera sur un financement potentiel de 4 milliards de dollars.

Un financement potentiel de 4 milliards de dollars pour la nouvelle stratégie

La Banque mondiale prépare son nouveau cadre de partenariat stratégique avec le Maroc. La nouvelle stratégie sera fin prête en octobre prochain et couvrira la période 2018-2022. L’institution de Bretton Woods prévoit ainsi un financement potentiel de 4 milliards de dollars dans le cadre de ce nouveau partenariat. «Le Maroc a enregistré des avancées significatives sur les 15 dernières années en termes de croissance, de rattrapage en infrastructures et de réduction de la pauvreté. En même temps, un défi fondamental reste à affronter, à savoir l’emploi.
Le Maroc n’a pas encore réussi à faire son rattrapage dans l’emploi. En effet, le pays n’a pas encore installé un processus d’industrialisation capable de générer de l’emploi. Il s’agit, en effet, de faire en sorte que les jeunes, qui ne sont pas très loin de l’Europe, se sentent épanouis. Et cela va être une priorité pour la Banque mondiale dans le cadre de sa nouvelle stratégie de partenariat avec le Royaume», affirme Marie Françoise Marie Nelly, directrice des opérations pour le Maghreb au sein de l’Institution de Bretton Woods, lors d’un point de presse, le 5 mars à Casablanca, dédié à la présentation des grandes orientations du nouveau cadre de partenariat avec le Maroc. 

Ce dernier sera axé notamment sur l’amélioration de l’employabilité, la qualité du capital humain, la gestion des ressources en eau et l’optimisation des réformes. «Dans l’emploi, il s’agira d’aider le Maroc à booster l’emploi. Il y a déjà des efforts, certes, dans ce sens à travers notamment le Plan d’accélération industrielle, mais il faut aller à plus d’échelles. Il faut vraiment améliorer la compétitivité et la productivité de façon soutenue dans les prochaines années», souligne la responsable de la Banque mondiale. La qualité du capital humain est également un défi pour le Royaume. «Bien que le Maroc ait réussi à assurer un accès universel à l’éducation, la qualité n’y est toujours pas. Il s’agit donc de renforcer la gouvernance du système éducatif pour atteindre de meilleurs résultats. C’est, d’ailleurs, l’une des priorités de la Banque mondiale dans le nouveau cadre de partenariat en préparation. La question qui se pose est de savoir comment aider les jeunes Marocains à acquérir les compétences du 21e siècle», explique Marie Nelly. 

Pour électriser le processus de création d’emploi, la Banque mondiale recommande le développement accentué de l’entrepreneuriat et l’esprit d’entreprendre. «Le Maroc ne dispose actuellement que de 5.000 entreprises exportatrices contre 40.000 pour un pays comme la Turquie. Il faut plus d’incitations au profit de l’activité de production en accompagnant les structures et en créant des incubateurs. Il faut également faciliter l’accès à des instruments de financement innovants et en assurant une meilleure intermédiation», développe Marie Nelly. 
Rappelons qu’une enveloppe indicative de 4 milliards de dollars a été proposée par la Banque mondiale au profit du Maroc, au titre du cadre de partenariat 2014-2017 liant les deux parties. Finalement, les prêts et dons approuvés par l’Institution sur cette période se sont élevés à 3,7 milliards de dollars, un montant record. 
 

 

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