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La FNM expose un «Guerrier massaï» d’Ousmane Sow

La sculpture en métal est exposée à l'entrée du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.

La FNM expose un «Guerrier massaï» d’Ousmane Sow
L’intégration de la sculpture d'Ousmane Sow dans les collections du Musée Mohammed VI est un symbole de l'africanité revendiquée du Maroc.Ph. Saouri

Un guerrier massaï, d’une hauteur de 3,20 m, armé de sa lance et de son bouclier de peau, siège à l’entrée du Musée 
Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat. Il s’agit d’une sculpture du grand sculpteur sénégalais Ousmane Sow, exposée par la Fondation nationale des musées (FNM). Elle résulte d’un acte de mécénat culturel de Moulay Hafid Elalamy. Selon le président de la FNM, Mehdi Qotbi, l’intégration de la sculpture d'Ousmane Sow dans les collections du Musée 
Mohammed VI d’art moderne et contemporain est un symbole de l'africanité revendiquée du Maroc et de son ancrage continental. «Ousmane Sow est un grand sculpteur du continent africain qui aimait le Maroc. On a décidé de lui rendre hommage et de rendre hommage à la création africaine», a-t-il expliqué. L’exposition de cette sculpture montre l’attachement du Maroc à son continent. Attirés par cette grande sculpture, les visiteurs du Musée n’hésitent pas à prendre des selfies avec l’impressionnant guerrier massaï en métal. Cette attitude fait le bonheur de Mehdi Qotbi qui se dit heureux de voir les Marocains s’approprier la sculpture.
Né en 1935 à Dakar et venu tardivement à la sculpture, Ousmane Sow s’est imposé comme l’un des grands sculpteurs africains. Il est connu pour ses séries de statues monumentales consacrées aux ethnies africaines (Noubas, Peuls, Massaï…), mais également aux Indiens d’Amérique. Ousmane Sow expose ses guerriers sur le Pont des arts à Paris en 1999, il sculpte sans modèle avec une matière qui lui est propre, presque organique, qu’il applique sur une structure en métal, en toile et en paille, laissant aux matériaux et à la nature une part d’imprévu. Ousmane Sow décède le 1er décembre 2016, quelques mois avant la grande exposition «l’Afrique en Capitale» organisée au Musée 
Mohammed VI et à laquelle il devait participer, désireux de contribuer à cette importante initiative de diplomatie culturelle entreprise par le Royaume. Avant sa mort, l’artiste avait donné son accord à la Fondation nationale des musées pour l’organisation d’une exposition de son œuvre. 

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