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La Fondation Ali Zaoua ouvre un troisième centre culturel à Agadir

Le troisième centre culturel pour enfants «Les Étoiles» ouvrira ses portes à Agadir au printemps prochain.

La Fondation Ali Zaoua ouvre un troisième centre culturel à Agadir

Après avoir ouvert deux centres culturels «Les Étoiles» pour l’éducation artistique au profit des enfants à Casablanca et à Tanger, la Fondation Ali Zaoua s’apprête à ouvrir son troisième Centre culturel dans la ville d’Agadir en 2019. «L’association, portée par le réalisateur Nabil Ayouch et l’artiste-peintre et auteur Mahi Binebine, vient de signer ce mois de décembre une convention de partenariat tripartite avec la ville d’Agadir et l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour la création du centre “Les Étoiles du Souss”. Cette signature a été soutenue par le wali de la ville d’Agadir, Ahmed Hajji. Les jeunes d’Agadir auront ainsi droit à un nouvel espace d’apprentissage et d’épanouissement artistique», souligne la Fondation Ali Zaoua dans un communiqué. La Fondation a également dressé un bilan positif de l’activité de ses centres culturels durant l’année 2018. «Situé dans le quartier de Béni Makada, souvent cité comme l’une des zones de tensions sociales les plus importantes de la ville de Tanger, le centre Étoiles du Détroit réunit aujourd’hui près de 300 adhérents. Depuis novembre 2017, les jeunes amateurs des arts y découvrent la pratique du théâtre, de la danse (hip-hop, Zumba), de la musique et des arts visuels. Ce n’est pas tout, car le centre dispense également des cours de langues. On peut y apprendre du français, de l’anglais et de l’espagnol.

L’espace dispose d’une bibliothèque – la seule du quartier – où sont fournis des livres sur la philosophie, les arts, les religions, le cinéma, les sciences… Depuis novembre 2018, des jeunes adeptes du hip-hop viennent non seulement de Tanger, mais de toute la région, pour le Hip-Hop House, un espace qui leur est entièrement dédié au sein du Centre culturel “Les Étoiles du Détroit”», explique la Fondation, ajoutant qu’il s’agit d’un véritable refuge pour les danseurs, les beatboxers et les rappeurs de Tanger où ils peuvent pratiquer leur hobby et s’exprimer en toute liberté. 
Le premier centre culturel de la Fondation ouvert à Casablanca n’est pas en reste. En effet, le Centre «Les Étoiles de Sidi Moumen» compte près de 1.000 bénéficiaires réguliers et reçoit plus de 10.000 visiteurs par an, de Casablanca et parfois même d’autres villes et d’autres pays. «Le centre dispense aujourd’hui plus de 50 heures de cours par mois et offre une centaine d’événements et de spectacles organisés tout au long de la saison. Sur l’année 2018, le Centre a accueilli pas moins de 220 artistes, dont 62 étrangers venus de France, d’Espagne, d’Italie, de Belgique, d’Allemagne, de Russie, des États-Unis et même du Canada...», souligne la Fondation. «Depuis sa création, le Centre culturel “Les Étoiles de Sidi Moumen” a permis à plusieurs centaines de jeunes bénéficiaires d’intégrer un projet artistique professionnel, certains ont même pu suivre une formation qualifiante pour poursuivre une carrière dans le domaine culturel ou artistique. Pendant deux ans, nous avons été témoins de l’émergence de plusieurs talents. Ce sont des jeunes, inspirés, qui n’ont qu’une envie, celle de s’exprimer à travers une voie artistique que le Centre les aide à trouver. Ils ont une soif d’apprendre, une curiosité débordante, un regard critique sur leur environnement, et surtout énormément d’énergie», poursuit la Fondation.

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