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Sept millions de dirhams. C’est ce que débourse chaque année le groupe BMCI pour ses actions de mécénat. Des actions opérées par la Fondation éponyme et qui ciblent quatre champs : l’éducation, le handicap, la musique et l’édition. «La Fondation BMCI a été créée en 2008, mais nous comptons plusieurs réalisations depuis les années 1990 comme notre soutien à l’Orchestre philharmonique du Maroc.
À partir de 2006, nous avons investi les champs de la solidarité et l’éducation. Deux ans après, nous avons décidé de regrouper et structurer toutes ces actions en lançant la Fondation BMCI», détaille pour le «Matin-Éco», Karima Benabderrazik, directrice de la communication de BMCI et secrétaire générale de la Fondation BMCI.
La Fondation qui a maintenant 10 ans présente un bilan «satisfaisant», selon le groupe bancaire. À titre d’exemple, elle soutient depuis 10 ans le groupe acrobatique de Tanger. Un groupe qui se produit aujourd’hui partout dans le monde et qui fait rayonner l’art du spectacle vivant marocain. Dans l’éducation, la Fondation peut se targuer du partenariat signé avec l’association Al Jisr en 2006. Depuis, le groupe bancaire a installé pas moins de 1.150 bibliothèques de classe au niveau de 136 écoles publiques primaires à travers le Maroc, distribuant près de 77.000 livres au profit de 88.000 enfants. Une réalisation que les deux partenaires comptent renforcer, puisque chaque année une vingtaine d’écoles supplémentaires bénéficient de bibliothèques. Autre partenariat, celui avec la Fondation marocaine de l’étudiant que la BMCI soutient également depuis 2006. Actuellement, ce sont plus de 30 boursiers qui sont accompagnés par la Fondation BMCI, et suivis de près, insiste Benabderrazik.
Dans le domaine du handicap, l'institution s’est attelée à soutenir des projets «innovants ayant un impact social plus important», déclare Benabderrazik. En atteste le centre lancé avec l’association AMI qui œuvre en faveur des personnes atteintes d'infirmité motrice cérébrale. Le centre accueille aujourd’hui plus de 200 personnes par jour. Ce projet pilote pourrait être dupliqué dans d’autres villes, nous confie la SG de la Fondation.
Par ailleurs, avec l’association Anais, la fondation a parrainé un atelier de blanchisserie où sont formés 15 apprentis. L’objectif est de contribuer à l’insertion des personnes en situation de handicap mental. En parallèle, la Fondation a multiplié ses actions en faveur de l’édition et la musique. Elle est le sponsor officiel des festivals Tanjazz et Jazzablanca. C’est d’ailleurs en marge de ce dernier, qui a démarré le 14 et prendra fin le 22 avril, que la Fondation a décidé de fêter son 10e anniversaire. «Nous allons lancer 10 jours de festivités en marge du Jazzablanca. Nous allons organiser une série de conférences et nous avons installé un espace Associations ou 6 partenaires auront l’occasion de présenter leurs réalisations aux festivaliers et gagner en visibilité», déclare Benabderrazik.
Et pour fêter ces 10 années de mécénat, une équipe de la Fondation BNP Paribas a fait le déplacement à Casablanca. «Nous avons des relations très étroites avec le groupe marocain, avant même la création de la fondation BMCI. Nous avons à titre d’exemple, permis à 132 jeunes talents du Centre Les étoiles de Sidi Moumen, de bénéficier de cours de musique», précise au «Matin-Éco», Jean-Jacques Goron, délégué général de la Fondation BNP Paribas. Le budget global du mécénat du groupe BNP Paribas dans le monde s’élève aujourd’hui à 42 millions d’euros, nous confie-t-il, dont 9 millions pour la Fondation BNP Paribas.
