La France lance son 2e Plan national d'adaptation

La France a lancé son 2e Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) en impliquant les principaux secteurs de l'économie et les territoires. Ce Plan intervient après celui de 2011 sur une période de cinq ans, avec l’objectif d’intégrer l’adaptation à l’ensemble des politiques publiques. 
L’élaboration du deuxième PNACC s’est appuyée sur une large concertation qui a mobilisé pendant près de deux ans 300 représentants de la société civile, des experts et des représentants des collectivités territoriales et des ministères concernés. Ce deuxième plan vise notamment, à travers une dizaine d’actions concrètes, à promouvoir la lutte contre les feux de forêt, à renforcer la vigilance météo, à identifier les territoires et milieux à risque et à développer un centre de ressources sur l'adaptation pour faciliter le partage de bonnes pratiques et mesurer les progrès de la France pour s'adapter au changement climatique. Pour l’atténuation des gaz à effet de serre, le gouvernement français a présenté une stratégie afin de limiter l’ampleur du changement climatique avec la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie et la nouvelle Stratégie nationale bas-carbone. En France, la hausse du niveau de la mer pourrait atteindre 1 mètre d'ici la fin du siècle en France : 19.800 km de routes et 2.000 km de voies ferrées seraient alors régulièrement inondés. En France, 2018 a été l'année la plus chaude depuis 1900, rapporte Météo France qui indique que la moyenne de la température annuelle, proche de 14 °C, devrait se situer à 1,4 °C au-dessus de la moyenne de référence 1981-2010. «Cet écart fait de 2018 l'année la plus chaude en France métropolitaine depuis le début des mesures en 1900, devant 2014 (+1,2 °C) et 2011 (+1,1 °C)», rapporte Météo France. «D'avril à décembre, la France a ainsi connu neuf mois chauds consécutifs. Une telle séquence est inédite depuis le début du XXe siècle», relève l'Institut météorologique. Pour Météo-France, «les situations météorologiques ne peuvent expliquer à elles seules une année aussi chaude» et le phénomène s'inscrit bien dans le réchauffement climatique.