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La France pour un réseau d’«Ambassades vertes» au Maroc

L’ambassade de France à Rabat a célébré, hier, la Journée mondiale de l’environnement en organisant au profit des représentations diplomatiques étrangères une visite de ses jardins réaménagés et en leur présentant le bilan du projet «Ambassade verte». Jean-François Girault, ambassadeur de France au Maroc, a rappelé qu’à travers l’Appel de Tanger en faveur du climat, signé en 2015 par S.M. le Roi Mohammed VI et le Président français de l’époque, François Hollande, les deux pays se sont engagés en faveur d’un environnement durable.

L’ambassade de France souhaite que l’ensemble des représentations diplomatiques étrangères présentes au Maroc aient la main verte. Et comme «pour convaincre il faut donner l’exemple», Jean-François Girault, ambassadeur de France au Maroc, a ouvert les jardins de son ambassade aux diplomates des autres pays. Le but de cette invitation, à l’occasion de la célébration le 5 juin de chaque année de la journée mondiale de l’environnement, est de partager et de présenter un premier bilan l’expérience «Ambassade verte». 

Initiée en 2015, le terreau fertile de la COP 21 de Paris aidant, ce projet ambitionne de «renforcer à l’échelle internationale le caractère exemplaire de l’engagement de la France en matière de développement durable, faire du réseau diplomatique une vitrine des savoir-faire français, améliorer la gestion, les performances des postes et réaliser des économies», selon les termes officiels du projet. Pour atteindre in fine la neutralité carbone en 2020. 

En attendant, Alexis Le Cour Grandmaison, ministre conseiller, estime que la démarche commence à porter ses fruits : réduction de 17% de la consommation d’électricité, recyclage de 2 tonnes de papier et diminution de 26% des émissions de gaz à effet de serre de l’ambassade de France au Maroc. Pour le reste du monde, le légendaire dictionnaire de la langue française Larousse recommande justement de «semer à tous vents». Et pour ce faire, Lucia Magnaud, chargée de mission au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a été dépêchée du Quai d’Orsay à la rue Ibn Hajar de Rabat pour mettre l’accent sur «l’effet d’entrainement que peut susciter un projet» qu’il s’agisse de tri des déchets, de pollution ou de biodiversité. «Une ambassade a un rôle de témoin. 

À Washington, l’ambassade de France utilise l’énergie photovoltaïque. Une ferme de production d’énergie solaire a vu le jour à partir de ce projet. Pareil à Hanoï où le réaménagement des jardins a suscité un débat sur la biodiversité», a-t-elle souligné tout en émettant le vœu de 

revenir dans 2 ou 3 ans pour voir éclore d’autres projets. Après avoir rappelé l’Appel de Tanger en faveur du climat, signé en 2015  par S.M. le Roi Mohammed VI et le Président français de l’époque, Jean-François Girault et Abdelahad Fassi Fihri, ministre de l’Aménagement du territoire, ont dévoilé la plaque «Ambassade verte», une tour Eiffel aux courbures élégantes qui a troqué le gris métallique pour le vert printanier. Un printemps durable.

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