En marge de la conférence-débat animée par l’ancien président français sur «la culture comme ciment des peuples», mardi au Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain de Rabat, François Hollande a rencontré des directeurs de publication de différents médias nationaux, dont Mohammed Haitami, PGD du Groupe Le Matin et directeur de publication du journal «Le Matin». Lors de cette entrevue, M. Hollande a tenu à rappeler le contexte de sa visite au Maroc qui répond à une invitation de Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées.
Mais alors, face à ce constat, que faut-il faire ? Quelles sont les initiatives à prendre ?
D’abord, en tant qu’Européen, je pense que l’Europe doit être plus active en matière de politique étrangère. La priorité devrait être celle de la sécurité et la défense. Ensuite, il y a ce que peut faire l’Europe avec l’Afrique, et notamment avec le Maroc. Par ailleurs, la réforme de l’ONU, je n’y crois pas une seule seconde. La France porte des propositions, mais personne n’abandonnera son droit de véto et personne n’acceptera que l’Assemblée générale décide à la place du Conseil de sécurité. On est donc devant des institutions qui sont bloquées, et c’est un vrai problème.François Hollande : «Le Maroc est prêt à organiser la Coupe du monde de football de 2026»
Le Maroc est prêt à organiser la Coupe du monde de football de 2026, a affirmé, mardi à Rabat, l'ancien président français, François Hollande. «La candidature du Maroc pour l'organisation de la Coupe du monde de football de 2026 est une très bonne candidature que je soutiens vivement», a souligné M. Hollande dans une déclaration à la presse. L'équipe marocaine de football est excellente, les conditions exigées pour abriter un tel événement sont réunies et les équipements sont parfaitement au point, s'est-il félicité. «J'ai toute confiance en cette candidature et la France sera de votre côté», a-t-il assuré, considérant que le Maroc dispose du meilleur dossier pour l'organisation de la Coupe du monde de football de 2026. «Je suis présent aujourd'hui parce que je suis un grand ami du Maroc et j'ai toujours voulu que les relations entre les deux pays soient les meilleures possibles», a-t-il relevé.
«Entre le Maroc et la France, une grande histoire d'amitié et coopération», s'est-il réjoui, notant qu'il y a beaucoup à faire ensemble, notamment pour porter les messages de paix et d'apaisement. Il a ainsi rappelé le soutien du Maroc à la France lors de son intervention au Mali, relevant que les deux pays agissent ensemble pour promouvoir le développement en Afrique, gérer la question migratoire et diffuser les valeurs de paix et de tolérance.