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Un gain de 26.000 milliards de dollars est possible

Selon la Commission mondiale sur l'économie et le climat, la lutte contre le changement climatique pourrait engendrer 26.000 milliards de dollars de gains économiques supplémentaires d'ici à 2030 et générer 65 millions d'emplois.

Un gain de 26.000 milliards de dollars est possible
Selon la Commission mondiale sur l'économie et le climat, le changement de modèle économique est possible grâce notamment à l'émergence de villes moins polluées et le développement d'une énergie propre. Ph. AFP

Un nouveau rapport de la Commission mondiale sur l'économie et le climat, créée en 2013 par d'anciens chefs de gouvernement et des ministres des Finances, indique que les bénéfices générés par la lutte contre le dérèglement climatique pourraient représenter 26.000 milliards de dollars de gains économiques supplémentaires d'ici à 2030, et générer 65 millions d'emplois en plus par rapport à la tendance actuelle.

Selon ce même document, les États pourraient également engranger 2.800 milliards de dollars de recettes par an en 2030 en supprimant les subventions aux énergies fossiles d'ici à 2025 et en mettant en place un prix du carbone efficace, entre 40 et 80 dollars la tonne en 2020, alors qu'il est beaucoup plus faible actuellement dans les différents mécanismes mis en place ou envisagés par 70 Etats ou juridictions. Mais cet objectif semble encore lointain.

En juin 2015, un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) indiquait que les États n'ont pas suffisamment recours à la fiscalité pour inciter à changer les comportements de consommation d'énergie, renonçant ainsi à percevoir des recettes tout en affaiblissant leurs attaques contre la principale source des émissions de gaz à effet de serre.

L'analyse, intitulée «Taxer la consommation d'énergie 2015», compare les taxes sur la consommation d'énergie dans les 34 pays membres de l'OCDE et sept économies du G20, à savoir l'Argentine, le Brésil, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Russie et l'Afrique du Sud.

Cet ensemble représente 80% de la consommation mondiale d'énergie. Il en ressort que les taxes sur l'énergie ne sont pas à la hauteur de ses conséquences sur l'environnement, et qu'elles n'influent que de façon limitée sur les efforts visant à réduire la consommation d'énergie, à améliorer l'efficacité énergétique et à encourager l'adoption de formes d'énergie moins nocives.


 

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