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Début à Genève d'une table ronde au sujet du différend régional sur le Sahara marocain

Début à Genève d'une table ronde au sujet  du différend régional sur le Sahara marocain
De gauche à droite, Ynja Khattat, Fatima Adli, Nasser Bourita, Omar Hilale et Sidi Hamdi Ould Errachid.

Une table ronde au sujet du différend régional sur le Sahara marocain a débuté mercredi en début d’après-midi, au Palais des Nations à Genève, avec la participation d'une délégation marocaine conduite par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. La participation de la délégation marocaine fait suite à l'invitation de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Horst Köhler, adressée le 28 septembre et le 23 novembre derniers, au Maroc, à l'Algérie, au «polisario» et à la Mauritanie.
La délégation marocaine à cette table ronde comprend Omar Hilale, représentant permanent du Royaume auprès des Nations unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Fatima Adli, actrice associative et membre du Conseil municipal de Smara.
La participation marocaine à cette table ronde fait suite à l'invitation de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Horst Köhler, adressée au Maroc, à l'Algérie, au «polisario» et à la Mauritanie. Elle traduit l’adhésion du Maroc à la dynamique de relance du processus politique, lancée par le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, en collaboration avec son Envoyé personnel, encadré notamment par la résolution 2440 du Conseil de sécurité de l’ONU.

La présence de Sidi Hamdi Ould Errachid et Ynja Khattat, respectivement présidents des régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, en plus de Fatima Adli, actrice associative de la ville de Smara, renforce la représentation légitime des populations du Sahara marocain via une représentativité locale au niveau des élus et de la société civile. Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra est aussi député-maire de la ville de Laâyoune. Il est l’un des membres de la tribu Rguibat, qui représentait en 1974 un quart de la population sahraouie lors du recensement espagnol.

Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab, est, quant à lui, un ancien membre du «polisario» ayant rallié le Maroc au milieu des années 1990. Opérateur économique à Dakhla, ce brillant orateur a fait souvent le déplacement à Bruxelles et à Strasbourg pour défendre les accords agricoles et de pêche entre le Maroc et l’Union européenne et détricoter les allégations du «polisario» autour de l’exploitation des richesses des provinces du Sud. Il s’agit également d’un parfait exemple de réussite d’un Sahraoui, pure souche, qui un jour décida de ne plus céder aux sirènes du séparatisme et de regagner la mère patrie pour apporter sa pierre à l’édifice du développement socio-économique de son pays, le Maroc.
Quant à Fatima Adli, c’est la touche féminine de la délégation marocaine. Elle prend part à cette table ronde en tant qu’actrice associative et membre du conseil municipal de Smara. Présente sur la scène politique sahraouie depuis le début des années 2000, elle a représenté sa région lors de diverses manifestations nationales et internationales pour témoigner du dynamisme que connaissent les provinces du Sud du Royaume et de l’implication de la femme sahraouie dans la gestion de la chose publique. En septembre 2011, elle faisait partie de la délégation marocaine dépêchée au siège de l’ONU à New York pour défendre les positions du Royaume à l’occasion des travaux de la quatrième Commission. 

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