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Gianni Infantino ouvre la porte à un format à 48 équipes dès l’édition 2022

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a déclaré que son institution allait discuter avec «les Qataris d'abord» de l’éventualité d’augmenter le nombre d’équipes de l’édition 2022 de la Coupe du monde à 48 au lieu de 32, avant d’en parler ensuite «avec toutes les parties intéressées».

Gianni Infantino ouvre la porte à un format à 48 équipes dès l’édition 2022
Gianni Infantino était vêtu d'un sweat de volontaire pour remercier la Russie.

La Coupe du monde 2026, qui sera co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, verra le tournoi passer de 32 à 48 équipes, mais il n’est plus sûr que ce soit la première à compter autant de sélections. En effet, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a dévoilé, lors d'une conférence de presse au stade Loujniki de Moscou, que l’institution suprême du football mondial penserait à instaurer à système à 48 équipes dès la prochaine édition, celle qui devrait avoir lieu au Qatar en 2022. «Cela va être discuté dans les mois à venir, avec les Qataris d'abord, et ensuite il y aura la possibilité d'en parler avec toutes les parties intéressées», a annoncé le président de la FIFA avant d’indiquer qu'une décision devrait être prise «dans les mois à venir». Gianni Infantino a poursuit son réquisitoire en faveur de l’augmentation du nombre de participants, estimant qu'il serait raisonnable d'avoir 48 équipes qui participeront à la Coupe du monde de la FIFA 2026, car elles représentent toujours moins du quart des membres de la FIFA : «Finalement, 48 équipes représentent moins de 25% des membres de la FIFA, donc je pense que c'est encore un nombre raisonnable». Il a également déclaré que la qualité des équipes était très élevée partout dans le monde, argumentant ses dires par la qualité de sélections comme le Maroc, le Sénégal et le Nigeria, d’où l’intention de porter le nombre de sélections africaines à 9. Il a aussi rappelé que la montée en puissance de sélections jadis plus modestes a fait que certaines équipes réputées ont dû rater cette édition, le cas de l’Italie et des Pays-Bas. «On le voit aussi avec ce qui s'est passé dans cette Coupe du monde avec la Croatie en finale, qui l'aurait attendu. Cela montre que la qualité est très élevée à un niveau très large et il n'y a rien de plus puissant que de participer à un événement comme la Coupe du monde pour stimuler le football dans un pays», a conclu Infantino. Le patron du football mondial n’a pas omis de remercier la Russie pour la qualité de l’édition 2018, qu’il est allé jusqu’à qualifier de «meilleure Coupe du monde de tous les temps» : «Il y a quelques années, j'avais dit que ce Mondial serait le meilleur de l'histoire et je peux aujourd'hui le dire avec conviction… La Russie a changé, est devenue un véritable pays de football, pas simplement avec la Coupe du monde organisée au plus haut niveau, mais le football fait aussi partie maintenant de l'ADN du pays, grâce aux performances de l'équipe nationale, à tout le travail réalisé, aux infrastructures, tout est magnifique et très efficace.
L'héritage de cette Coupe du monde va faire remonter la Russie dans le classement des nations du foot. Ce qui a été construit, a été construit pour l'avenir», a assuré, non sans fierté, Infantino qui a aussi précisé que cette Coupe du monde a véhiculé une nouvelle image sur le pays : «Ce qui a changé, c'est la perception de la Russie. Près d'un million de visiteurs en Russie, à Moscou, mais aussi dans toutes les villes hôtes, se sont rendu compte qu'ils sont arrivés dans un beau pays, accueillant, dans un pays prêt à montrer au monde que la réalité n'est pas celle qu'on pense connaître. C'est un pays riche de culture, d'histoire, de l'histoire de l'humanité». 

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