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Le gouvernement s'engage pour une nouvelle génération de partenariat public-privé

Les 13,5 milliards de dollars nécessaires au secteur mondial de l'énergie pour la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat ne peuvent être mobilisés par les seuls pouvoirs publics. Pour l'implication du secteur privé marocain, une vision pour une nouvelle économie verte a été lancée hier à Casablanca où le gouvernement s'est engagé à promouvoir une nouvelle génération du partenariat public-privé. Deux conventions, liant la CGEM, le Cluster solaire et le Centre de compétences sur le changement climatique du Maroc, ont donné corps à cette nouvelle vision.

Le gouvernement s'engage pour une nouvelle génération de partenariat public-privé

Une force opérationnelle, ou task force, a été lancée hier au siège de la Confédération générale des entreprises au Maroc (CGEM) afin de mieux négocier le virage vers pour une économie verte. Les changements climatiques n'étant pas conjoncturels, il faut par conséquent des solutions pérennes, a expliqué Miriem Bensalah-Chaqroun, la présidente du patronat marocain. «Aude là des risques climat que représentent les changements climatiques, des opportunités s'offrent aux entreprises. Un plus faible recours aux gaz à effet de serre induit la réduction des coûts de production», a affirmé la présidente de la CGEM qui a rappelé que pour la mise en œuvre de l'Accord de Paris, qui limite le réchauffement planétaire entre 1,5 et 2 °C d'ici 2020, le seul secteur énergétique aura besoin d'investissements estimés à 13,5 milliards de dollars et des infrastructures à 10 trillions (un trillion = un milliard de milliards).

La région d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, à laquelle appartient le Maroc, devra mobiliser 100 milliards de dollars à la même échéance. 
Le secteur privé ne pourra pas, à lui seul, assurer l'ensemble des ces investissements. D'où la vision «Nouvelle économie climatique» qui devra impliquer les pouvoirs publics représentés, pour l'occasion, par Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, qui s'est «engagée à élargir la marge du partenariat public-privé. Nous devons avoir l'audace et le courage de chercher d'autres moyens nécessaires à cette nouvelle vision de partenariat entre le secteur privé et le gouvernement», a indique Nezha El Ouafi. Cette dernière a rappelé le lancement du premier plan régional de lutte contre le changement climatique dans la région de Souss-Massa. 

Ce plan traduit l’engagement en faveur de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable au niveau de cette région, avait souligné, le 28 février à Agadir, la secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, qui a précisé que d'autres plans territoriaux sont dans le pipe. La signature de deux conventions, liant la CGEM, le Cluster solaire et le Centre de Compétences sur le Changement climatique du Maroc, ont donné corps à cette nouvelle vision pour une économie verte. Pour Obaïd Amrane, secrétaire permanent du Cluster solaire, l'objectif d’atteindre un taux de 52% de la capacité électrique à partir des énergies renouvelables à l'horizon 2030 est pourvoyeur d'emplois et sert de locomotive au développement de l'ensemble des secteurs économiques du pays. 
 

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