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Le grand Prix est décerné à «La Chanson des scorpions» de l’Indien Anup Singh

La 15e édition du Festival international du film transsaharien de Zagora a pris fin, dimanche 16 décembre, sur les rythmes des troupes des arts populaires de la région. Ainsi, après quatre jours d’intenses activités programmées pour la circonstance, le palmarès des différentes compétitions, notamment celles du scénario, du court métrage et du long métrage, a été dévoilé.

Le jury de la compétition officielle des longs métrages, présidé par l’écrivain et scénariste syrien Nabil Sulayman, a attribué le Grand Prix de Zagora au film indien «La Chanson des scorpions» d’Anup Singh. Le Prix du jury fut décerné au regretté réalisateur tunisien Taïb Louhichi pour l’ensemble de son œuvre cinématographique. Celui du meilleur scénario à Hossein Farrokhzadeh et Abbas Amini pour leur scénario de «Hindi et Hormoz» d’Iran qui a, également, reçu une mention spéciale.
Le Prix de la meilleure interprétation masculine a été accordé à Irrfan Kahan pour son rôle dans le long métrage indien «La Chanson des scorpions» et une mention spéciale à l’acteur Hamed Alipour dans «Hindi et Hormoz». Le Prix de l’interprétation féminine est revenu à Angeli Bayani pour son rôle dans le film philippin de Zig Dulay «Bagages». Ce dernier a aussi eu le Prix du public. Le jury de la critique et de la presse a accordé son Prix à «Hindi et Hormoz» d’Abbas Amini (Iran), avec une mention spéciale pour le film «Bagages» de Zig Dulay (Philippines).
Pour la compétition du court métrage, le jury a octroyé le Grand Prix à «Al Injil» de Mourad Khallou, le Prix du scénario à «L’élève du village» de Yassine Aït Faqir et le Prix du jury à «Bidouni Tarkhiss» de Moulay Mustapha Moussaoui. Pour le concours du scénario, une mention spéciale a été méritée par le scénario «Ichraq» de Zahra Al Kassimi, le deuxième Prix a été octroyé à «Femmes rebelles» de Siham Najmi et le premier Prix à Hicham Alaoui pour son scénario «Double F».
Cette 15e édition à permis au public de Zagora de visionner plusieurs projections de différents genres cinématographiques, offrant une opportunité pour les cinéphiles et les professionnels du secteur d’échanger entre eux, tout en prenant part aux multiples ateliers et conférences qui ont eu beaucoup intéressé sur ceux qui y ont assisté.
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Questions à Nabil Sulayman, président du jury

«Toutes les décisions du jury ont été prises à l’unanimité»

Après ces quatre jours au festival en tant que président du jury, quelle impression avez-vous sur cet événement et sur la ville de Zagora ?
Ce festival m’a transporté vers les débuts de ma jeunesse où la magie du cinéma m’a attrapé quand je vivais dans la ville de Raqqa en Syrie. Ce festival m’a permis de revenir au Maroc après 7 ans d’absence et de connaître cette ville envoûtante par sa nature et sa population. Ce qui m’émeut énormément, sachant que j’ai des amitiés très intenses avec de grands hommes de culture et de lettres marocains. Il faut dire aussi que la plupart des films que nous avons vus ont enrichi ma vision, à travers les divers sujets qu’ils ont abordés. C’était un honneur pour moi de présider le jury de la compétition officielle des longs métrages de cette année.

Comment se sont déroulées les délibérations entre les membres du jury ?
On a eu des discussions très fructueuses, parfois houleuses. Naturellement, si on ne respecte pas la différence, on ne peut pas respecter l’accord. Mais toutes les décisions du jury ont été prises à l’unanimité, et ce après des débats profonds, souvent dans le détail.

S’agissant des films, comment avez-vous trouvé le choix de la sélection officielle ?
Il y avait des différences de qualité entre les films. Sincèrement, nous avons discuté autour de quatre films. Les autres étaient d'un niveau plus bas. Ce qui n’est pas surprenant dans un festival. Il y avait un seul film à propos duquel on a beaucoup débattu, celui de la Tunisie, certains voulant lui attribuer le Prix du jury, sous prétexte que le réalisateur, qui nous a quittés et qui a laissé derrière lui plusieurs productions, méritait ce Prix. Moi, j’étais contre au départ et j’ai suggéré que c’était au comité d’organisation de le célébrer. Mais, enfin de compte, j’ai accepté que le Prix soit accordé à cette personne en reconnaissance de son parcours et non pour le film sélectionné.

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