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Bonne nouvelle pour les opérateurs du commerce et services dans la région de Guelmim-Oued Noun. L’Agence urbaine de la région entend installer des zones d’activités économiques dédiées aux activités de commerce et services. L’institution a lancé un appel d’offres pour la réalisation de l’étude de ce projet. «Le territoire à étudier enregistre un dynamisme démographique soutenu qui s’explique par une sédentarisation accélérée liée au besoin de sécurité et d’accès aux équipements et services de base, concentrés essentiellement dans les chefs-lieux de la région et par une immigration appuyée, à la recherche de nouvelles opportunités de travail», explique l’Agence dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres. L’étude devrait aboutir à l’établissement d’un plan d’organisation des activités économiques de la région et la définition des actions concrètes d’organisation, de projection, de suivi et d’encadrement de ces activités en gardant en tant que finalité première l’amélioration de la qualité, la rationalisation et la bonne répartition des fonctions urbaines et l’encouragement de l’investissement productif. L’étude concernera les territoires des quatre provinces relevant de la région : Guelmim, Sidi Ifni, Assa-Zag et Tan-Tan. Elle comprendra une base de données sur la situation spatiale du commerce et des services dans la région et aboutira à l’instauration d’un référentiel définissant les conditions d’organisation, de projection et de gestion du commerce et des services. Le tout assorti de la formulation de propositions permettant d’assurer une bonne répartition et implantation du commerce et des services. À cela s’ajoute la définition d’un cadre de développement respectueux de la qualité architecturale et esthétique, environnementale et paysagère des principaux quartiers commerciaux des villes concernées.
Le consultant retenu devra, par ailleurs, identifier des opportunités d'investissement dans ces secteurs avec la définition des besoins de la région en termes de services. Sans oublier l’élaboration d’un guide d’orientation des investissements privés (enseignes, groupes de distribution, promoteurs, etc.). «Le secteur tertiaire qui constitue dans la plupart des villes du pays une des bases les plus larges de l’économie urbaine représente également une composante fonctionnelle structurante de l’espace urbain que ce soit à l’échelle de l’ensemble de l’agglomération, du quartier ou du simple axe», expliquent les services de l’Urbanisme de la région. Avec la cadence rapide de l’urbanisation volontariste, la croissance démographique par l’immigration et la stabilisation de la population référendaire, le lancement de plusieurs projets d’ordre urbanistique, social et économique génère un ensemble de dysfonctionnements dont le manque d’organisation et de répartition équilibrée et le développement accentué des activités commerciales et de services informelles et du commerce ambulant. D’où la nécessité de doter la région d’un plan d’organisation du commerce et services qui se déclinera en l’installation de zone d’activités dédiées.
