Moins d’une semaine avant leur entrée en lice en Coupe du monde, les Lions de l’Atlas affrontent ce samedi à Tallinn l’Estonie, dans le dernier match amical de préparation avant le rendez-vous mondial. Vingt-quatre heures avant de rallier leur camp de base à Voronej, les hommes d’Hervé Renard se mettent dans des conditions similaires à celle de Saint-Pétersbourg où ils affronteront l’Iran vendredi prochain. «L’idée était initialement de jouer en Russie, a confié Hervé Renard en conférence de presse tenue vendredi au stade Le Coq Arena. Ce n’était pas possible et nous avons donc décidé de jouer contre l’Estonie. Le but est de voir évoluer les joueurs à 6 jours du premier match de Coupe du monde, donner du temps de jeu à ceux qui en manquent, sans trop tirer sur la corde et risquer des blessures ou de la fatigue.»
L’Estonie, dernier arrêt avant Voronej
Interpelé par la presse estonienne sur les motivations du choix de l’Estonie comme adversaire, Renard a souligné que «la proximité avec la Russie» a été le principal vecteur de ce choix. «L’Estonie a disputé les éliminatoires de la Coupe du monde dans un groupe qui comprenait la Belgique, la Bosnie-Herzégovine et la Grèce notamment. Ils ont terminé avec 11 points en 10 matchs, face à des équipes difficiles à jouer. Le capitaine (Ragnar Klavan ndlr) est un joueur de Liverpool et a été dans l’équipe qui a disputé la finale de la Ligue des champions, même s’il n’a pas joué.» Le plus important, selon le coach des Lions de l’Atlas est «de disputer un bon match et d’éviter que quelqu’un se blesse, avant d’aller en Russie. Nous allons partir juste après le match, dormir une bonne nuit à Voronej et commencer les entrainements.»À l’instar des deux autres points de presse, Renard ne cache pas son enthousiasme à moins d’une semaine du début de la Coupe du monde. «Je le dis et je le répète : le plus important est d’être fin prêt le 15 juin à 17h à Saint-Pétersbourg. Cela fait deux ans et demi que l’on a une équipe performante, on connait le niveau que l’on doit avoir en Coupe du monde pour pouvoir battre des équipes plus performantes sur le papier. Ce sera difficile mais on y croit.»