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La préparation de l’équipe nationale pour la Coupe du monde, Russie 2018, se poursuit en Suisse. Lundi, les Lions de l’Atlas affrontent la Slovaquie au stade de Genève. Encore une fois, l’équipe nationale sera privée de son arrière droit de prédilection, Nabil Dirar. «On ne veut pas prendre de risques avec Dirar, a estimé Hervé Renard, en conférence de presse dimanche. Il ressent toujours une petite douleur et nécessite quelques jours supplémentaires de repos. On espère le récupérer au plus vite, mais sans trop de prise de risques non plus.»
L’absence de Dirar a certainement eu son impact lors du match de jeudi face à l’Ukraine, sur cette même pelouse du stade de Genève. Une rencontre que le technicien a tenu à commenter. «J’ai été un peu surpris par quelques critiques, a avoué Renard. Nous avons retenu beaucoup de choses positives et quelques points négatifs. Il ne faut pas oublier que nous avons joué contre une équipe qui est 30e au classement FIFA et que nous étions 81es il y a deux ans.»
Pas de raisons pour s’alarmer selon Renard. «Nous avons testé deux schémas tactiques différents, pour rappeler les choses fondamentales aux joueurs. Nous avons eu deux très bonnes occasions avec Ziyech, mais sorties par des parades exceptionnelles du gardien. Il faut toujours se mettre en tête que les matchs de préparation ne veulent pas dire grand-chose. L’Allemagne a perdu contre l’Autriche hier (samedi), ça ne veut pas dire qu’ils perdront en Coupe du monde.»
La liste définitive communiquée aujourd’hui à la FIFA
Renard a aussi analysé et tenté d’expliquer quelques lacunes présentes dans le jeu des Lions de l’Atlas. «Je pense que nous sommes dans la période la plus exigeante de notre préparation, estime le coach. La charge de travail est la plus importante et on devra gérer les moments clés comme les derniers quarts d’heure de ces matchs, pour ne pas griller les joueurs. Il reste encore 10 jours de travail. Il faut qu’on s’améliore offensivement, parce qu’en Coupe du monde, on fait face à des joueurs qui n’ont besoin que d’une occasion pour marquer.»
Le sélectionneur a également évoqué devant nos confrères l’esprit qui règne au sein de l’équipe nationale. «Chacun est arrivé dans une forme différente, concède Renard. Mais nous sommes tous ici avec un objectif commun en tête. On est tous heureux d’être là et on prend ça avec beaucoup de patience et de philosophie. Le plus important c’est d’être prêt le 15 juin.»
En clôture, Renard a maintenu un semblant de suspense quant à la liste définitive des 23 joueurs convoqués pour la Coupe du monde. «Dès le premier jour, j’ai dit aux joueurs que la liste définitive ne sera donnée que le 4 juin. Donc, tout est possible.»
