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C’était l’une des étapes de la promotion du dossier marocain pour l’organisation de la Coupe du monde 2026. Le comité de candidature passait mardi 8 avril à Bruxelles un grand oral pour défendre son projet devant les représentants des médias internationaux réunis à l’occasion du congrès de l’AIPS. D’après nos informations, Hicham El Amrani a mis en avant une candidature festive et à dimension humaine. Parmi les arguments utilisés pour séduire la presse internationale, El Amrani a, certes, mis en avant la capacité du Maroc à accueillir un tel événement, mais a surtout expliqué ce que représente la Coupe du monde pour le Maroc et pour le continent africain.
La Coupe du monde au Maroc bénéficiera en premier lieu aux deux grands acteurs du ballon rond : les joueurs et les fans. Les fans par exemple n’auront pas à parcourir de longues distances et les offres d’hébergement sont largement moins chères que chez les concurrents du Royaume. Un grand oral réussi, contrairement aux représentants de la candidature United 2026 qui ont souvent botté en touche en répondant aux questions des journalistes, notamment quand ils ont été interpellés sur l’accord conclu entre la FIFA et trois télévisions américaines et canadiennes pour retransmettre les matchs du mondial 2026 moyennant 302 millions de dollars en cas de victoire de la candidature États-Unis-Canada-Mexique.
Idem quand ils ont été interrogés sur l’ingérence du Président américain, Donald Trump, dans le processus en menaçant sans détour des pays qui ne voteraient pas pour la candidature United 2026. Suite à cette menace, l’Afrique du Sud, qui avait pourtant indiqué vouloir voter pour le Maroc, a fait volte-face. Dans ce grand oral, c’est le Maroc qui semble l'avoir emporté. Reste maintenant à poursuivre cette offensive jusqu’au 13 juin, jour de la désignation du pays hôte de la Coupe du monde par le congrès de la FIFA qui se tiendra à Moscou.
