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Hommage à Duke Ellington, une référence du jazz américain

Le jazz-band de l'Orchestre Symphonique Royal, sous la direction artistique d’Oleg Reshetkin et avec la participation du pianiste Sergei Gavrilov, jouera pour ses prochains concerts les morceaux éternels du grand Duke Ellington, et ce en hommage à sa brillante carrière qui lui a valu une grande renommée mondiale. Les publics d’Oujda, Fès, Casablanca et Rabat pourront découvrir ou réécouter en live, respectivement, les 23, 24, 26 et 27 novembre, les magnifiques œuvres de cette figure emblématique de l’histoire du jazz.

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C’est dire que le jazz-band de l'Orchestre Symphonique Royal commence fort sa saison artistique avec des concerts on ne peut plus nostalgiques du grand jazzman Duke Ellington, qui a laissé derrière lui des œuvres immortelles, encore très appréciées de nos jours. Ce célèbre compositeur de Jazz et pianiste talentueux, qui est l'un des créateurs du jazz bigband, fut à la tête de son groupe durant plus d'un demi-siècle. Ses compositions dépassent les milliers de partitions et se sont distinguées par l'un des sons d'ensemble les plus distinctifs de la musique occidentale. Elles ont influencé 

des millions de personnes dans le monde, tout en octroyant à la musique américaine son propre son pour la première fois. Ses cinquante ans de carrière ont totalisé plus de 3.000 chansons qui furent interprétées dans environ 20.000 représentations en Europe, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Asie.

Les générations des années 1970 se souviennent encore de ses tubes «Ça ne veut rien dire si rien ne se passe», «Femme sophistiquée», «Mood Indigo», «Solitude», «Dans un Mellotone» et «Satin Doll». Cette figure de référence américaine, un des plus célèbres jazzmen du XXe siècle, a également joué dans plusieurs films. Un parcours tout simplement incroyable pour tous ceux qui ont suivi la vie du jeune Duke Ellington. Car personne ne pouvait prévoir qu’il deviendrait un jour une icône du jazz dans le monde, sachant qu'il était au départ destiné à une autre vocation, Celle d'être un joueur de baseball. Mais le destin en a voulu autrement, et ce suite à un incident qui lui est arrivé dans un match. Ce qui a poussé ses parents, tous deux pianistes, à l’inscrire à des cours de piano. Toutefois, ce n’est que petit à petit qu’il a pris du plaisir à adopter cet instrument, devenu son compagnon pour la vie. 

Rappelons que cette légende du jazz, Edward Kennedy Ellington, dit Duke Ellington, est né le 29 avril 1899 à Washington D.C. Il est décédé le 24 mai 1974 à New York, laissant de très nombreux standards de jazz.

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