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Hommage à l’écrivain et penseur Edmond Amran El Maleh

La mémoire de l’écrivain, philosophe et esthète Edmond Amran El Maleh a été au cœur de plusieurs manifestations culturelles et artistiques organisées dans divers espaces de l’Université Ibn Tofaïl et de l’Institut français de Kénitra.

Hommage à l’écrivain et penseur Edmond Amran El Maleh
Plusieurs hommes et femmes de lettres, d'artistes et d'universitaires ont mis l'accent sur la grande contribution du défunt à la pensée marocaine, notamment dans les domaines de la littérature et de l’art.

À l’occasion du 100e anniversaire de la naissance d’Edmond Amran El Maleh, figure emblématique de la création artistique et culturelle marocaine, le laboratoire «Delilatrice» de la Faculté des lettres de Kénitra a organisé, les 18 et 19 janvier, un colloque international sur le thème «L’esthétique malehienne à l’épreuve de la contemporanéité». 
Plusieurs personnalités du monde de la culture et de l’art ont pris part à cette rencontre, organisée en partenariat avec la Fondation Edmond Amran El Maleh, pour rendre hommage à une personnalité exceptionnelle ayant marqué son temps par la mise en lumière de la richesse historique et culturelle de l’identité individuelle et collective de la société marocaine.  Driss Khrouz, vice-président de la Fondation Edmond Amran El Maleh, a mis en exergue la richesse de l’héritage artistique et littéraire malehien. Il a indiqué, à cet effet, que le travail du défunt ne se limite pas à ce qui a été publié et traduit, mais que plusieurs de ses œuvres sont en attente d’être éditées et que la Fondation veille à la préservation de cet héritage. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel aux jeunes étudiants de s’approprier ce patrimoine culturel et artistique marocain qu’il a qualifié de véritable trésor. Le vice-président de la Fondation a, en outre, émis le souhait que les œuvres de ce grand écrivain et penseur marocain soient traduites en arabe et en amazigh en vue de faire connaître cette spécificité culturelle d’un Maroc aux racines multiples : amazigh, arabe, juive et africaine. 
Pour sa part, Azzedine Midaoui, président de l’Université Ibn Tofaïl, a mis l’accent sur la richesse du patrimoine juif marocain en tant que composante culturelle fondamentale de la civilisation marocaine. Il n’a pas manqué de rappeler que plusieurs lieux et plusieurs villages à travers le territoire national continuent à préserver jalousement les noms et les coutumes de l’héritage culturel judéo-marocain. Il a saisi cette occasion pour exprimer la disposition de l’Université de contribuer à la publication de certaines œuvres d’Edmond Amran El Maleh. 
La présidente du comité organisateur et directrice du Laboratoire Dililatrice, Sanae El Ghouati, a passé en revue les différentes étapes ayant précédé l’organisation de cet hommage. «Notre objectif est que cette rencontre vient couronner une série de manifestations nationales et internationales organisées durant l’année 2017 pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance d’Edmond Amran El Maleh», a-t-elle souligné. 
Ce colloque international s’est illustré par la présence d’André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi, qui a tenu à être présent à cet hommage rendu à un intellectuel fier de sa marocanité, qui «fascinait par son talent et sa singularité, puisqu’il savait dire et écrire ce que beaucoup d’entre nous ressentaient avec un discours 
simple et clair». 
En plus d’une exposition photographique de l’artiste Jamal Mehssani traçant le parcours de l’écrivain défunt, le spectacle «Mchoug-Maboul» du conteur Simon Elbaz, présenté à la salle de spectacle de l’Institut français de Kénitra, a été l’un des autres temps forts de cet hommage. 

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