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Hommage posthume à l’auteure marocaine Fatima Mernissi

Lors de sa 13e édition, qui s’est déroulée au Maroc, la Rencontre internationale des écrivaines a clôturé ses travaux, le 29 octobre à Rabat, avec l’organisation d’une table ronde et un hommage posthume à l’auteure et professeure universitaire Fatima Mernissi.

Hommage posthume à l’auteure marocaine Fatima Mernissi
La table ronde a été modérée par le directeur de l’Institut Cervantès de Rabat, Javier Galvan.

«Cette reconnaissance à cette grande dame de la littérature marocaine est une très bonne initiative, étant donné que Fatima Mernissi était une écrivaine talentueuse qui avait beaucoup d’idées. C’était l’exemple parfait d’une femme de son temps, de son pays et de sa culture. Elle a évolué et montré comment on peut être une femme d’aujourd’hui, tout en restant ancrée dans la tradition marocaine, mais ouverte à la vie moderne. Elle était un exemple extraordinaire, sachant que son universalité était reconnue dans le monde», souligne le directeur de l’Institut Cervantès de Rabat, Javier Galvan.
Toutefois, ces Rencontres ont été marquées par la présence d’une quarantaine d’écrivaines provenant d’Afrique, d’Europe, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et du Maroc qui sont intervenues dans les multiples tables rondes, conférences, ateliers, débats avec des écrivaines et les récitals de poésie, dans différents espaces de la ville de Rabat : Institut des études hispano-lusophones, Institut des études et de recherches pour l’arabisation, Villa des arts, Institut Cervantès de Rabat, Bibliothèque nationale, Collège espagnol et l’Agence marocaine de coopération internationale. Ces activités, qui ont eu lieu du 25 au 29 octobre, à Tétouan et à Rabat, étaient axées sur cinq thématiques, à savoir «Femmes et transgression dans la littérature», «Écrire à travers le corps», «Ensemble pour construire la paix», «Être ailleurs : la femme immigrée» et «Shahrazade : femmes narratrices». Ainsi, l’Institut Cervantès de Rabat, en collaboration avec l’Institut des études hispano-lusophones, a accueilli, le lundi 29 octobre à 18 h 30 à l’auditorium, une table ronde avec la participation des écrivaines Maria Elisa Rueda (Espagne), Bella Clara Ventura (Colombie), Kawtar Khalid Qassim Alzobi (Palestine) et la professeure Claudia Sierich (Allemagne).
Cette table ronde a été modérée par le directeur de l’Institut Cervantès de Rabat, Javier Galvan. Ce dernier n’a pas manqué de saluer l’intérêt de cet événement qui place la femme au centre d’un débat instructif à travers une réflexion profonde menée par toutes ces écrivaines provenant de différents pays et qui aspirent à un meilleur avenir pour la littérature de la femme. «C’est surtout pour montrer l’importance des femmes écrivaines, le rôle que joue la femme dans cette littérature de femmes, qui est différente à celle des hommes, et comment ces femmes peuvent jouer un rôle dans le changement de la société», indique-t-il.
Rappelant que ces Rencontres internationales des écrivaines ont été fondées par l’écrivaine péruvienne Elizabeth Altamirano en 1988. Après 12 éditions organisées successivement au Pérou, au Chili, en Argentine, en Uruguay, en Colombie, au Venezuela, au Brésil, à Puerto Rico, au Mexique, en Espagne, au Panamá et à Miami, c’était au tour du Maroc de les accueillir pour leur 13e édition. Ces Rencontres ont pour objectif d’offrir un espace de rencontre et de dialogue entre les écrivaines du monde, les lecteurs et les chercheurs et, en même temps, mettre en évidence le rôle de la femme dans les domaines littéraire, culturel et social.  

 

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