INDH : Retour sur 13 années d’action en faveur des plus démunis

Il s’agit sans aucun doute d’une des actions les plus importantes du règne de S.M. le Roi Mohammed VI et qui symbolise Sa haute sollicitude envers la population défavorisée. L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) vient de célébrer ses 13 ans d’actions et de mobilisation pour lutter contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale à travers la réalisation de projets d’appui au profit des populations vulnérables. Cette œuvre maroco-marocaine amorce, en effet, une véritable transformation sociale et un changement de paradigme pour l’approche du développement économique et social dans notre pays, mettant l’Homme au cœur de toutes les préoccupations.
«Il est essentiel de rappeler que les réalisations de l'INDH, acquises et accumulées au long de treize années, sont bâties autour d’un solide socle de valeurs et de principes universels et reposent sur des programmes bien articulés, un financement conséquent, un ciblage réfléchi, une gouvernance territoriale propre à l’INDH qui prône la proximité et la participation, la promotion de la culture de transparence et de la reddition des comptes. En termes de bilan, on peut dire qu’il est positif, dans le sens où il est perceptible tant par le volume des investissements, le nombre de projets et celui des bénéficiaires, que par l’impact sur les bénéficiaires», souligne Nadira El Guermaï, gouverneure de l’INDH.
Durant la période 2005-2017, l’INDH a contribué à l’amélioration des conditions de vie de plus de 10,5 millions de bénéficiaires directs et indirects, dont 50% en milieu rural, et ce grâce à la réalisation de plus de 44.000 projets touchant différents domaines sociaux, en l’occurrence la santé, l’éducation et l’animation socioculturelle et sportive au profit des jeunes. Les réalisations de l’INDH ont également porté sur l’inclusion économique par le biais de 9.400 activités génératrices de revenus (AGR), dont plus de 50% sont portées par les femmes, et l’amélioration de l’accès aux équipements de base tels que les routes, l'électrification rurale et l'adduction en eau potable. De même, l’INDH a accordé un intérêt particulier aux différentes catégories de personnes en situation de précarité et celles à besoins spécifiques en leur assurant une infrastructure d’accueil avec une prise en charge et une insertion sociale, familiale, professionnelle et économique à même de de préserver leur dignité humaine. «Malgré ce bilan positif, nous ne sommes pas dans l’autosatisfaction. Bien au contraire, beaucoup de choses restent à faire, à réajuster, des défis à relever... car le monde change, évolue, les enjeux se complexifient et, par conséquent, les besoins des populations vulnérables augmentent et se diversifient et donc nous devons nous adapter, être agile, flexible et à l'écoute empathique du citoyen qui est au cœur de toutes les politiques sociales», indique la gouverneure de l’INDH. Et d’ajouter : «Je crois que pour y arriver, nous devons, entre autres, faire preuve de créativité, introduire plus d’innovation dans nos pratiques et outils d’ingénierie sociale, capitaliser les bonnes expériences, apprendre de nos erreurs et être capable de nous remettre en question pour pouvoir progresser, construire, reconstruire... À cette occasion, j’aimerais remercier et féliciter toutes les parties prenantes pour leur implication dans la réalisation de ce bilan de l’INDH, et ce dans un cadre de concertation, de complémentarité et de mutualisation des moyens et des efforts, exprimée par un effet levier important de plus de 53%, et une implication effective dans la prise de décision à travers leurs représentants territoriaux au niveau des organes de gouvernance».