Le Matin : Quels types de formations présentez-vous aux étudiants ?
Parlez-nous du programme et des nouveautés pour l’année prochaine ?
Comme dit précédemment, le programme est revu tous les ans. Nous sommes partenaires avec les leaders de l’industrie informatique tels que Microsoft, Apple, Cisco, Oracle ou encore IBM qui définissent avec nous les cours et nouvelles technologies à inclure dans le cursus. Chaque année nous pouvons donc parler de nouveauté. Par ailleurs, au niveau de Supinfo Maroc, nous tentons d’élargir nos champs d’action en nous associant à des entreprises de grande notoriété. Nous venons de signer un partenariat avec Dataprotect, entreprise leader au Maroc et en Afrique en sécurité informatique, pour apporter un plus à nos étudiants. Avec cette dernière, nous avons organisé un Hackathon en sécurité informatique pour mettre en valeur les talents marocains en matière de sécurité autour d’une compétition de haut niveau. En plus de cet aspect, un laboratoire de sécurité a vu le jour dans les deux Campus du Maroc permettant à nos étudiants de travailler sur des cas réels et concrets chapeautés par des consultants de Dataprotect. D’autre part, nous avons également lancé un laboratoire Blockchain avec Nizar Saadane, un important consultant en France, avec lequel les étudiants seront amenés à mener des réflexions sur l’utilisation de cette technologie dans divers secteurs d’activité. En somme, nous avons un programme de formation unique que nous développons à travers les laboratoires, les séminaires et conférences que nous organisons au sein de nos campus afin de perfectionner les compétences de nos étudiants.Peut-on parler d’un engouement pour les études informatiques ? Pourquoi à votre avis ?
Il y a un engouement certain pour les études en informatique, mais pas encore très perceptible au Maroc. L’informatique fait partie intégrante de notre quotidien à travers l’utilisation massive des smartphones, seulement les lycéens et bacheliers ne demeurent pas bien renseignés des incroyables opportunités que permettent des études en informatique. Nous assistons encore très fortement aux orientations vers des filières dites «classiques» au détriment de nouvelles branches telles que l’informatique ou le numérique. D’ailleurs malgré la volonté nationale de vouloir diplômer un grand nombre d’informaticiens, le chiffre n’est pas encore atteint. De plus, les infrastructures ne vont pas également dans le sens de l’évolution technologique mondiale ce qui fait grandement hésiter les jeunes à se diriger vers cette voie.Aujourd’hui, le monde tend vers cette tendance et on se doit, nous responsables dans l’enseignement supérieur ou de l’éducation nationale, de sensibiliser les jeunes et leur donner un maximum d’informations sur les différentes opportunités existantes.Vos conseils aux étudiants qui veulent poursuivre leurs Études supérieures en informatique et digitalisation...
Les étudiants souhaitant s'engager dans cette voie doivent être conscients que la formation en école seule n’est pas suffisante. Ils s’avancent dans un domaine très fluctuant et évolutif et doivent apprendre à s’autoformer, à booster leur curiosité et être sans cesse en veille. Les ingénieurs informaticiens, s’ils souhaitent voir leur carrière décoller et rapidement évoluer doivent savoir alimenter leurs compétences.