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Les investissements dans le climat ont augmenté de 17% entre 2013 et 2016

Le Comité permanent des finances, organe de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique, indique, dans un nouveau rapport, que les flux mondiaux de la finance climat ont augmenté de 17% entre les périodes 2013-2014 et 2015-2016. Cette tendance à la hausse est tirée par le niveau élevé de nouveaux investissements privés dans les énergies renouvelables. Les investissements dans l'efficacité énergétique, qui ont augmenté de 8%, ont compensé la baisse des investissements enregistrés dans les énergies renouvelables en 2016. Cette baisse s'explique par la réduction de 52% des coûts des technologies de l'énergie solaire photovoltaïque et de l'énergie éolienne.

Les investissements dans le climat  ont augmenté de 17% entre 2013 et 2016

L'évaluation biennale des flux des investissements climatiques réalisée par le Comité permanent des finances de l'ONU-Climat montre, dans un rapport publié en fin de semaine dernière, que les flux financiers de lutte contre le changement climatique ont progressé de 17% entre les périodes 2013-2014 et 2015-2016, passant de 584 milliards de dollars en 2014 à 680 milliards en 2015 et à 681 milliards en 2016. 
Cette tendance haussière a également concerné les pays en développement. «Les financements climat pour les pays en développement, tels que rapportés dans les rapports biennaux des pays développés à la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique, ont augmenté de 24% en 2015 pour atteindre 33 milliards de dollars et, par la suite, de 14% en 2016 pour atteindre 38 milliards de dollars», indique le rapport du Comité permanent des finances. Selon ce dernier, en dépit de cette croissance, les investissements dans les énergies renouvelables ont baissé en 2016. Mais cette baisse a été largement compensée par une augmentation de 8% des investissements dans l'efficacité énergétique dans le bâtiment, dans les différentes industries et dans le secteur des transports. Cette baisse s'explique par la réduction des coûts technologiques de l'énergie solaire photovoltaïque et de l'énergie éolienne d'environ 52%.

Cependant, le rapport fait état de la persistance de deux phénomènes liés à la finance climat. «Si les flux de financement liés au climat sont considérables, ils restent relativement faibles dans le contexte de tendances plus larges de l’investissement mondial. Par exemple, alors que les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables et les subventions aux énergies renouvelables augmentent, les investissements mondiaux dans les subventions aux combustibles fossiles et aux combustibles fossiles restent considérablement plus élevés», écrit la Comité. Les flux financiers vers les pays les moins développés, sur la période 2015-2016, ont représenté 24% des flux bilatéraux, alors que ceux dirigés vers les petits États insulaires n'ont représenté 2% de ces flux. 

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