Les exportations poursuivent leur tendance haussière. Sur les dix premiers mois de l’année, elles ont évolué de 10,3%, à 226,34 milliards de DH. Cette performance résulte de la bonne tenue des phosphates et dérivés (+14,6% à plus de 42,26 milliards), de l’automobile (+11% à environ 54 milliards) et de l’agriculture et agroalimentaire (+6,1% à plus de 47 milliards). «Ces trois secteurs contribuent à hauteur de 63,3% dans la hausse totale des exportations», précise l’Office des changes dans ses résultats préliminaires à fin octobre 2018. Parmi les métiers mondiaux du Maroc, l’aéronautique progresse aussi à deux chiffres, soit 14% à 11,26 milliards. Le textile-cuir et l'électronique avancent à un rythme similaire : 4,5% pour le premier et 4,4 pour le second. Les importations ont augmenté de 9,2% sur la période à 393,23 milliards de DH. Une hausse «imputable à l’accroissement des acquisitions de la totalité des groupes de produits», souligne l'Office. Ainsi, la facture énergétique explose de 19,7% à 67,7 milliards et les biens d’équipements, qui renseignent sur l'effort d'investissement, ont crû de 8,8% à 95,9 milliards. Les produits finis de consommation gagnent, eux, 7% à 89,37 milliards.
Les investissements directs étrangers se redressent
En dépit de la performance des métiers mondiaux du Maroc et des phosphates, le déficit commercial se creuse à fin octobre. La facture énergétique qui explose de 19,7% et les achats de biens d'équipement y sont pour beaucoup. Mais dans ce tableau en demi-teinte, une bonne nouvelle nous vient des IDE, dont les flux ont pris 41,5% s'établissant à 30,27 milliards de DH.
Mariem Tabih
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19 Novembre 2018
À 16:39
