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«Istra» prône l'amour, la paix et la tolérance en amazigh

Présentée mercredi dans le cadre de la compétition officielle du 20e Festival national de théâtre, qui s'achève aujourd'hui à Tétouan, la pièce de théâtre «Istra» se veut un hymne à l'amour, la paix et la tolérance.

«Istra» prône l'amour, la paix et la tolérance en amazigh

La pièce de théâtre «Istra», mise en scène par Mohamed Aït Si Addi, a été présentée mercredi dans le cadre de la compétition officielle du 20e Festival national de théâtre. La pièce se veut un plaidoyer en faveur des valeurs d'amour, de fraternité, de compassion, de paix et de tolérance, en rejetant toutes les formes de violence et de haine entre les êtres humains, le tout à travers une histoire de relations humaines et de solidarité pouvant naître et grandir entre des personnes qui ne sont liées ni par les liens du sang ni par ceux de l'amitié.
«Nous avons essayé à travers ce travail de passer un message du poète et dramaturge espagnol Fernando Arrabal, auteur du texte original intitulé “Pique-nique en campagne”, dans lequel il refuse la guerre civile que son pays a connue durant les années 1930», a indiqué le metteur en scène dans une déclaration à la MAP. Il a également fait savoir qu'«Istra» est une pièce théâtrale qui vise à diffuser la culture de l'amour, de la fraternité, de la compassion et de la tolérance, ajoutant qu'il a veillé à ce que ce travail, à l'aide du son, de l'image et de la créativité, imprègne une touche spéciale qui rejette la guerre, la haine et la violence.

La scène s'ouvre ainsi avec un focus sur l'un des personnages de la pièce, un jeune soldat aux aguets dans une tranchée, portant un fusil et un attirail de guerre. Plongé dans ses souvenirs et sa nostalgie, il s'aperçoit avec étonnement que ses parents viennent lui rendre visite sur le champ de bataille. L'histoire s'achève par une solution pour mettre fin à la guerre et aux affrontements sanglants, clôturant la pièce théâtrale par des célébrations, des danses et des chants annonçant la fin de la violence et se réjouissant du retour de la paix et de la tolérance. Dans le cadre de cette avant-dernière journée du festival a été présentée, également dans le cadre de la compétition officielle, la pièce théâtrale «Hassi Bla Âkar» du metteur en scène Hicham Ben Abdelouahab, qui évoque, elle, la transparence de l'Homme qui est sienne dans les situations critiques de sa vie. La pièce relate l'histoire de deux jeunes ouvriers qui se sont retrouvés coincés après l'effondrement d'un tunnel. Sentant leur fin proche, ils commencent à confesser des secrets tout en s'accrochant à une lueur d'espoir quant à leur survie.

L'auteur de cette œuvre, Abderrahmane Aït Ezzaoui, a déclaré à la MAP que cette pièce théâtrale constitue une expérience nouvelle qui, loin de ce caractère folklorique traditionnel, plonge profondément dans la culture hassanie et le vécu de l'Homme du Sahara marocain. De son côté, M. Ben Abdelouahab a souligné que l'idée derrière ce travail était de mettre en place un décor, une lumière et une scénographie reflétant fidèlement l'obscurité et la mort lente dans laquelle sombrent les deux personnages. Douze pièces de théâtre, qui représentent les villes de Tétouan, Rabat, Al Hoceïma, Agadir, Mohammedia, Casablanca, Dakhla, Marrakech, Laâyoune et Kénitra, sont en lice pour les Prix de cette 20e édition du Festival national de théâtre, qui se poursuit jusqu'au 14 décembre. Il s'agit de pièces de théâtre mises en scène par les Marocains Ali El Bouhali (Pressa), Amine Ghouada (Bilmawen), Mohamed Aït Si Addi (Itsoud Awed et Astra), Amine Ghouada (Nejma), Bouserhane Zitouni (Aferziz), Mohamed El Hor (El Alwa), Amin Nassour (Lmabrouk et El Khalfa), Abdeljabar Khamran (Sabah wa Massa), Hicham Ibn Abdelouahab (Hassi) et Massoud 
Bouhcine (Nissiane). 

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