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James Gray : «Le FIFM est un endroit unique où le langage du cinéma réunit des gens du monde entier»

Dans le cadre des multiples activités de la 17e édition du Festival international du film de Marrakech, l’équipe de l’événement a organisé une rencontre du président du jury avec différents médias. Réagissant aux multiples questions qui lui ont été posées, le réalisateur James Gray a parlé un langage clair, avec des réponses spontanées et sans aucune réserve.

James Gray : «Le FIFM est un endroit unique où le langage du cinéma réunit  des gens du monde entier»
Le dernier film de James Gray, «Ad Astra» met en scène Brad Pitt et devrait sortir en salles début 2019.

Gray n’a pas manqué de saluer l’organisation du Festival qu’il trouve exceptionnelle. «Je viens pour la troisième fois et je remarque une grande amélioration dans le festival. Je n’ai aucune critique ni remarque à faire. D'autant plus que les conditions de travail sont parfaites, parce qu’on n’a que deux films à voir par jour. J’aurais aimé avoir plus de temps pour visiter la ville. Mais il faut dire que ce festival me permet de voir des films qui viennent d’un peu partout et que je ne pourrais pas voir aux États-Unis. Et puis, le fait d’être président du jury de ce festival est une expérience très enrichissante que j’apprécie énormément. Même si je me sens un peu fatigué parce que je sors de deux films que je viens de voir l’un après l’autre. De plus, le fait que je sois au Maroc tombe à point nommé. Car, à un moment donné, il arrive qu’on ait besoin de se ressourcer», souligne James Gray.
Concernant les critères pour départager un film d’un autre, il a spécifié qu’un bon film est un film sincère et honnête. «Toujours est-il que chacun possède un goût personnel et regarde avec sa sensibilité», indique Gray qui dit qu’il aimerait bien un jour faire un film au Maroc. «Ce serait avec un grand plaisir si un jour l’occasion se présente. Quand j’aurai une belle histoire à réaliser, je serais très content de la tourner au Maroc. D’ailleurs, j’ai parlé avec Scorsese à ce sujet et il m’a confirmé qu’il a de belles expériences au Maroc. Pays que moi aussi j’aime beaucoup. D’ailleurs, je suis jaloux de ma femme et mes enfants qui sont en train de visiter le pays, alors que moi je ne peux pas le faire, vu la tâche que j’ai. Ils sont allés à Fès et Tanger et sont impressionnés par tout ce qu’ils ont vu», renchérit le réalisateur Gray. Évoquant sa manière de travailler, il révèle qu’il est toujours hésitant dans son travail, car il aime les choses parfaites. «Mais, je trouve que c’est paradoxal que mon premier film ait eu beaucoup de succès, alors le dernier que je pensais le plus abouti et le plus recherché n’a pas eu autant de retour», se demande-t-il.
Rappelons que le réalisateur James Gray, qui est contre la politique actuelle aux États-Unis, est natif de New York. Il a eu son diplôme à l’École de cinéma et de télévision de l’Université de Californie du Sud. À l’âge de 25 ans, il a entamé sa carrière de réalisateur avec «Little Odessa», qui fut lauréat du Lion d’argent au Festival de Venise. Puis il a été nommé aux Independent Spirit Awards pour le meilleur premier long métrage et le meilleur premier scénario. Viennent, ensuite, les films «The Yards», «La nuit nous appartient», «Two Lovers» et «The immigrant», tous présentés en première mondiale en compétition au Festival de Cannes. «The Lost city of Z» a été projeté en première mondiale en clôture du Festival du film de New York en 2016 et distribué en avril 2017 par Amazon Studios. Son dernier film, «Ad Astra» qu'il a également coécrit, met en scène Brad Pitt et devrait sortir en salles début 2019. 

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