«L’ensemble des stands a été commercialisé à la mi-mars». Cet engouement des professionnels nationaux et étranger s’explique, selon Jawad Chami, commissaire du Salon international de l’agriculture au Maroc, par la notoriété que s’est forgé cet évènement au fil des éditions. Lors d’un point de presse, hier à Meknès, M. Chami a justifié la thématique retenue pour cette année, la logistique et les marchés agricoles par le nombre sans cesse croissant des accords de libre-échange signés à travers «un monde globalisé. La commercialisation est importante et ouvre de nouvelles perspectives à l’export et contribue à l’amélioration de nos produits agricoles et leur positionnement compétitif. Cela ne peut se faire sans une logistique performante et durable qui permet de nous rapprocher des marchés lointains», a souligné Jawad Chami au lendemain de l’inauguration du SIAM qui se tient, jusqu’au 29 avril à Meknès, alors que la campagne agricole s’annonce sous de bons augures illustrée par les 98 millions de quintaux de céréales attendus. «C’est à ce titre que nous avons, cette année, invité les Pays-Bas à être à l’honneur. C’est un pays connu pour son dynamisme commercial et qui maitrise les bonnes pratiques de la logistique.
Cette expertise va être partagée avec leurs partenaires marocains à l’image du port Tanger Med. Cette infrastructure va permettre, pour la première dans l’histoire du Maroc, de toucher des destinations lointaines que nous n’avions jamais pu atteindre auparavant comme le Moyen-Orient l’Amérique du Nord», a -t-il affirmé. Le port de Rotterdam, premier port européen et premier port non-asiatique dans le monde, est la principale porte d’entrée des importations européennes. Cette édition coïncide avec la célébration du 10e anniversaire du Plan Maroc vert (PMV). Les deux piliers du PMV sont représentés au SIAM : l’agriculture solidaire et l’agriculture à forte valeur ajoutée. «Le Salon accompagne l’action du gouvernement, car nous avons les mêmes objectifs.
Le PMV nous a apporté beaucoup de facteurs positifs comme le débat entre les professionnels du secteur. Le Salon a besoin d’actualités, de thématiques. C’est pour nous une opportunité d’apporter les correctifs nécessaires au fil des éditions. L’essentiel est qu’il y ait débat. Je préfère être dans un salon où il y a débat plutôt que d’être dans une conjoncture de platitude qui n’offre pas la possibilité de thématiques à proposer aux professionnels», a conclu Jawad Chami. S’étalant sur une superficie de 180.000 m² dont 90.000 couverts, ce Salon accueillera plus de 1.350 exposants issus de 70 pays et plus de 850.000 visiteurs.