La jeunesse du PJD plaide en faveur d’un bloc des jeunesses partisanes de l’Afrique

La jeunesse du Parti de la justice et du développement est pour la mise en place d’un groupement des jeunesses des partis africains. Selon l’Appel de Casablanca, publié le 8 août dernier par l’organisation partisane à l’issue de son congrès national, la mise en place d’un tel bloc est «l’un des mécanismes les plus importants pour relever les défis et les problèmes entravant le développement et le progrès de notre continent». Consciente que l’avenir de l’Afrique passe forcément par sa jeunesse, l’organisation des jeunes du PJD s’est dit prête à participer activement au renforcement de la présence du Royaume dans les instances africaines. Dans ce sens, les jeunes du parti de la lampe ont renouvelé leur engagement en vue de la réalisation de l’orientation africaine du Royaume en s’ouvrant sur la jeunesse africaine en général et sur le Maghreb en particulier. 
S’agissant du champ politique national, la jeunesse du PJD a souligné la nécessité de redonner confiance aux jeunes dans l'action politique. Affirmant que cette confiance «ne peut se construire sans renforcer la crédibilité de la vie politique», elle a mis l’accent sur l’importance de «permettre aux partis et à la jeunesse des partis de remplir leur rôle dans la socialisation politique et l'encadrement sur le terrain».  L’Organisation a également appelé à mettre fin à la rente et à la consolidation de la séparation des pouvoirs.
Revenant sur la question des rapports entre la jeunesse du parti et le PJD, l’Appel de Casablanca a rappelé que la position normale à adopter par l’organisation est celle consistant à soutenir le gouvernement de Saâd Eddine El Othmani et de défendre ses réalisations. Signé par le secrétaire général de l’organisation, Mohamed Amkraz, l’Appel de Casablanca a affirmé que le 14e congrès national de la jeunesse du PJD a constitué également l’occasion de participer positivement au dialogue interne initié par le parti depuis quelques semaines. Pour rappel, le Parti de la justice et du développement connaît des luttes intestines larvées depuis la nomination du gouvernement de Saâd Eddine El Othmani. Cette situation, qui s’est traduite par plusieurs accrochages entre ses membres, se poursuit toujours, notamment sur les réseaux sociaux. Une nouvelle crise interne avait été provoquée au début de ce mois après une publication sur les réseaux sociaux du membre de la Chambre des conseillers Abdelali Hamidine.
Tirant à boulets rouges contre le Parti du Rassemblement national des indépendants, le président de la commission de l'enseignement et des affaires culturelles et sociales à la seconde Chambre a été fortement critiqué par son collègue au sein du parti et vice-secrétaire général du PJD, Slimane El Omrani. Ce dernier l’avait appelé, sur les réseaux sociaux, à montrer plus de respect à la charte de la majorité.