Le Matin : Vous héritez d’une équipe logée en 13e position, aux abords de la zone de relégation. Pourquoi avoir relevé ce défi ?
Bernard Simondi : J’ai toujours répété, lorsqu’on a de l’expérience et des titres, on ne doit pas se limiter à des équipes faciles à gérer, sans problèmes. Il faut au contraire démontrer ses capacités et apporter des solutions aux problèmes.
Vous avez pu découvrir les faiblesses de l’équipe au départ ?
Il a fallu procéder à une réorganisation totale en passant par la stabilité de l’effectif et se pencher sérieusement sur le côté technique.
Vous avez donc procédé à des recrutements pour équilibrer les lignes de l’équipe ?
Les premiers recrutements ont été effectués par le comité et même pour le mercato hivernal, j’ai présenté mes besoins et on a suivi le même procédé. Nous allons accueillir pour le compte de la seconde manche du Championnat cinq joueurs.
Comment prévoyez-vous le reste du championnat ?
À travers les recrutements, je pense qu’on peut espérer des résultats meilleurs. Ainsi, nous allons disposer d’une équipe plus ou moins stable avec bien entendu une infrastructure adéquate qui répond largement à nos besoins.
Que manque-t-il vraiment aux joueurs de l’OCK ?
Je pense qu’ils ne disposent pas vraiment d’une culture tactique et ils n’ont pas cet esprit professionnel, de compétition sportive, celui de la rage de vaincre. Je souligne que je compte intégrer quatre jeunes joueurs de moins de 20 ans.
Les 5 nouvelles recrues de l’OCK
Zouhair Ouchen de l'ASFAR (attaquant)
Anas Azil de l'ASFAR (défenseur)
Youssef Sekkour de l'IRT (milieu)
Malama de la Zambie (milieu défensif)
Yassine El Amri de l'IRT (défenseur)