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L’accélération du progrès, tributaire de la promotion de l’innovation

Le constat est sans équivoque. La R&D et l'innovation sont la clé essentielle de la réussite d’une nation en termes de croissance, de compétitivité et de rentabilité. Quel est alors le rôle des universités dans cette dynamique ?

L’accélération du progrès, tributaire de la promotion de l’innovation

Convaincu des différents enjeux de la recherche et de l’innovation, le Maroc œuvre pour la mise en place d’un écosystème adéquat incluant les universités, les entreprises, les porteurs de projets, les pôles de développement technologiques, les centres technique… Objectif : positionner le Maroc dans le club des pays producteurs de technologies et mettre en valeur le génie marocain en matière de créativité et de recherche.
L’idée est aussi de préparer des relais de croissance dans les années qui viennent. Dans ce contexte, le rôle fondamental que les universités jouent dans l’économie du savoir n’est plus à démonter. Dans un entretien accordé au Matin, Saïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique affirme que les universités «constituent un puissant moteur de l’innovation et du changement économique. Sur le plan de la recherche scientifique, nous avons signé en avril 2018 avec l’Union européenne une convention qui a permis au Maroc d’intégrer les 19 pays membres du Programme PRIMA, qui consacrera 50 millions d’euros par an pendant 10 ans à la recherche en matière de gestion de l’eau, des systèmes agricoles et des chaines agro-alimentaires, ce qui représente une formidable opportunité pour nos chercheurs qui travaillent sur ces thématiques de décrocher des financements très conséquents. Nous avons également décidé d’accorder une importance toute particulière à la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) en débloquant pour la première fois un budget de l'ordre de 30 millions de dirhams, destiné en exclusivité aux projets de recherche dans ces disciplines».
Le ministre a, en outre, déclaré à la MAP que la restructuration de la recherche scientifique et de l'innovation concerne le redéploiement du secteur selon des critères nationaux adoptés, la mise en place de mécanismes de suivi scientifique et d'innovation, la création d'un système post-doctoral et d'instituts d'études avancées en tant que plateformes d'échange scientifique pour les chercheurs marocains et étrangers. Le ministre a également insisté sur la nécessité de doter les étudiants de compétences liées à l'esprit d'initiative, au travail de groupe et au sens entrepreneurial : «L'université est en train de former, aujourd'hui, une vraie élite qui jouera un rôle important dans les chantiers de réforme», 
a-t-il précisé.
L'Université Hassan II de Casablanca (UH2C), à l’instar des autres universités marocaines, place la recherche scientifique au cœur de ses priorités. Classée deuxième université nationale selon QS Arabe Region 2018, l'UH2C mobilise plusieurs efforts pour la promotion de sa recherche scientifique, selon le président de l'Université, Idriss Mansouri, qui a présidé la dernière Journée de la recherche scientifique autour du thème «La recherche scientifique à l’Université Hassan II de Casablanca : bilan et perspectives à l’horizon 2030».
Cette journée a été l’occasion pour M. Mansouri de présenter la stratégie de l’université en la matière. Le bilan est globalement positif. En chiffres, l’université dispose de 123 laboratoires de recherche pour la période 2016-2019, avec un budget annuel alloué de 20 millions de DH. Ces laboratoires sont équipés à travers le lancement d’appel à projets dans le cadre de 10 Centres thématiques de recherche.

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