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L’Agdal de l’Oukaïmeden en quête de reconnaissance internationale

L’Agdal de l’Oukaïmeden  en quête de reconnaissance  internationale
L’Oukaimeden se distingue par la richesse de sa biodiversité, un paradis pour les botanistes un réservoir inépuisable pour les transhumants. Ph. PNUD

Pour maintenir son patrimoine naturel et traditionnel, un projet de préservation de l’Agdal de l’Oukaïmeden, qui culmine à 2.620 mètres d'altitude, a été mis en œuvre par la Programme des Nations unies pour le développement et exécuté par le Programme de microfinancements du Fonds pour l'environnement mondial. Ce programme doté de 30.000 dollars et qui prendra fin en 2019, rassemble les populations de l’Oukaïmeden autour de la conservation de la biodiversité et la résilience climatique. «Agdal signifie “fermé” en amazigh. C’est un espace dont l’accès est réglementé pour préserver une ressource à l’usage exclusif d’une population déterminée». Le PNUD rappelle que cette pratique ancestrale, perpétuée depuis des siècles par les familles d’éleveurs transhumants consiste à interdire l’accès aux pâturages de l’Oukaïmeden à la saison printanière pour permettre à la couverture végétale de se reconstituer. «L’Oukaïmeden se distingue par la richesse de sa biodiversité, notamment grâce aux pozzines, pelouses humides de haute altitude, en faisant un paradis pour les botanistes et un réservoir inépuisable pour les transhumants», rapporte le PNUD qui déplore que cette richesse naturelle soit menacée par le changement de mode de vie des transhumants, le manque de transfert de connaissance entre générations, les effets néfastes du changement climatique qui «mettent en péril la pratique de l’Agdal». Au terme de ce programme, une reconnaissance internationale est visée à travers de l’initiative mondiale d’appui aux aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire qui concerne 26 pays, dont le Maroc.  

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