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La cérémonie de lancement de la troisième édition du Gouvernement parallèle des jeunes a lieu ce samedi à Rabat. À cette occasion, ce gouvernement présentera son projet «Issues à la crise», qui est un ensemble de propositions pratiques. Il présentera également ses membres, son plan d’action et les grandes orientations de sa troisième édition.
Le Gouvernement parallèle des jeunes comprend 26 ministres choisis à l’issue d’un appel à candidatures lancé, il y a une année, par un comité de pilotage, une structure constituée des membres du gouvernement sortant et le Forum des Jeunes Marocains (association porteuse du projet du Gouvernement parallèle des jeunes). Cela a permis de choisir les 26 nouveaux ministres en étudiant parmi les 1.200 candidatures. Chaque candidat, pour soumissionner, devait présenter un plan d’action dans le département lorgné et en faisant un diagnostic du secteur en question et des propositions pour le rendre plus performant.
Le nouveau gouvernement, presque calqué sur le gouvernement effectif, est composé d’une équipe jeune avec une moyenne d’âge de 25 ans. Le nouveau gouvernement est composé de jeunes doctorants, d’ingénieurs, de chercheurs… tous issus de l’école publique marocaine. Chaque ministre sera entouré d’une équipe de cinq autres jeunes qui vont l’assister dans ses prochaines activités en tant que «conseillers membres du cabinet du ministre». Le gouvernement des jeunes et ses équipes vont travailler en ayant à l’esprit le programme gouvernemental présenté par le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, et proposer des alternatives. En ce qui concerne les modalités du choix du prochain Chef du gouvernement – des jeunes – Ismaïl Hamraoui, le chef des affaires courantes du gouvernement des jeunes et chef de l’ancien gouvernement explique que cela va avoir lieu de manière très démocratique. Les 26 jeunes ministres ont déjà tenu trois réunions d’évaluation. Ils seront ainsi amenés à inscrire sur un bulletin le nom de celui qu’ils estimeront à même d’assumer la présidence. Les deux noms qui reviendront le plus seront départagés, dans une deuxième phase, par vote.
Par ailleurs, le chef des affaires courantes du gouvernement des jeunes souligne que les documents produits par les 1.200 candidats ne seront pas un effort perdu puisqu’ils seront mis à profit en en publiant le contenu dans un document synthétique, secteur par secteur. Il explique aussi que les prochaines actions à mener portent, en plus des actions de chaque ministère (par exemple des éléments à intégrer dans le projet de loi des Finances), sur des thématiques diverses. Il nous annonce la préparation en septembre de concertations et de rencontres avec les jeunes dans toutes les régions autour du nouveau modèle de développement au Maroc. Autre annonce, c’est la publication, dans les prochains jours, d’un document qui reprend le bilan et les réalisations de l’ancien gouvernement des jeunes.
