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Lancement de la troisième phase de l'INDH

Une nouvelle impulsion a été donnée en 2018 à l’ l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) à travers le lancement de la troisième phase de cette Initiative. Mobilisant un budget de 18 milliards de dirhams, cette nouvelle phase table sur la consolidation des acquis enregistrés au cours des précédentes phases, tout focalisant sur le développement du capital humain, la promotion de la condition des générations montantes et l’appui aux catégories en situation de vulnérabilité.

Lancement de la troisième phase de l'INDH

Consacrer les valeurs de justice sociale et de dignité, tel est l’objectif majeur de la troisième phase de l'Initiative nationale pour le développement humain lancée en septembre dernier et qui s’étalera sur une période de cinq années (2019-2023). Élaborée conformément aux Hautes Instructions Royales, cette nouvelle phase repose sur une approche globale basée sur quatre programmes cohérents et complémentaires garantissant la participation de tous les acteurs sociaux. Il s’agit du programme de résorption du déficit enregistré en matière d’infrastructures et de services de base dans les zones les moins équipées, du programme d’accompagnement des personnes en situation de précarité, celui d’amélioration des revenus et d’intégration économique des jeunes, ainsi que du programme d’appui pour le développement humain des générations montantes.
S’agissant des détails de chaque programme, on apprend que le premier programme vise à préserver les acquis des première et deuxième phases tout en poursuivant l’action pour remédier à une partie du déficit relevé par la carte de pauvreté multidimensionnelle, notamment en ce qui concerne l’accès aux infrastructures et services de base. En ce qui concerne le deuxième programme, il vise particulièrement à renforcer et à élargir les domaines d’intervention de l’INDH dans ses deux premières phases au profit des différentes catégories de personnes en situation de précarité, en œuvrant dans le cadre des réseaux associatifs. Le troisième programme prévoit quant à lui de garantir un revenu et créer des emplois pour les jeunes, à travers des mesures de soutien à la formation et d'accompagnement dans l'objectif d'intégrer les porteurs de projets, d'adopter une feuille de route pour le développement économique local pour booster les activités économiques et faciliter l'insertion socio-économique des jeunes. Pour ce qui est du quatrième programme, il porte sur l'édification d’un système intégré de développement durable qui tend à lutter de manière proactive contre l'une des causes principales du retard en matière de développement humain, à travers l'investissement dans le capital humain dès la petite enfance.
Notons que la mise en œuvre de ces différents programmes se fera selon une méthodologie basée sur une gouvernance novatrice et créative, visant à atteindre davantage de cohésion et d'efficacité, et ce à travers plusieurs piliers, notamment l'adoption d'une culture participative, le renouvellement des mécanismes de gouvernance, l'adoption de la politique contractuelle et du système de partenariat renouvelable, ainsi que la consécration de la gestion intégrée des projets pour assurer une convergence entre les différents programmes sectoriels des établissements de l'État et des collectivités territoriales.
S’agissant du budget alloué à cette troisième phase, il frôle les 18 milliards de dirhams, dont 4 milliards seront alloués au programme de résorption du déficit enregistré en matière d’infrastructures et de services de base dans les zones les moins équipées. Le reste de ce montant sera réservé au programme d'accompagnement des personnes en situation de précarité (4 milliards), au programme d'amélioration des revenus et d'intégration économique des jeunes (4 milliards) et au programme d’appui pour le développement humain des générations montantes (6 milliards).
Ce programme sera financé à hauteur de 60% par le budget de l'État, quant au ministère de l'Intérieur, il apportera 30% de ce montant à travers la Direction générale des collectivités locales, tandis que 10% seront financés par la Coopération internationale. Il va donc sans dire que la mise en œuvre de cette nouvelle phase de l'INDH permettra de réaliser un développement humain et social durable garantissant les valeurs de dignité, d'équité et de solidarité.     
                   

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