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La ville de Kénitra, la localité de Sidi Taïbi et la station balnéaire de Mehdya ont vibré, en ce début de saison printanière, au rythme de la 7e édition du Symposium international des arts plastiques.
Organisée par la Fondation «Mohammed El Boukili : création et communication», cette édition, qui s’est étalée sur quatre jours, a réuni des plasticiens venus des quatre coins du monde, appartenant à divers écoles et courants picturaux.
Tenue cette année sur le thème «Contribuons davantage afin de rendre le monde plus beau et plus esthétique», cette septième édition a porté le nom de la défunte artiste Chaïbia Talal, considérée comme l’une des figures emblématiques de l’art plastique national. Selon Mohamed El Boukili, président de la Fondation, le choix du thème de cette rencontre traduit la volonté de promouvoir les valeurs esthétiques, la culture et les arts plastiques du Maroc, tout en s’ouvrant sur les expériences d’artistes et de créateurs célèbres du monde entier.
Cette 7e édition s’est, en outre, illustrée par l’élaboration d’un programme riche et varié en faveur des artistes nationaux et étrangers. À l’initiative du Ciné-club de Kénitra, les invités de cette rencontre, haute en couleur, ont assisté à la projection du film «Chaïbia : paysanne des arts», en présence de son réalisateur Youssef Britel, à la salle de spectacle de l’Institut français de Kénitra. Ils se sont, par ailleurs, rendus au Musée Belghazi à Bouknadel. Les plasticiens ont été envoûtés et fascinés par la richesse et la diversité des objets de grande valeur culturelle et historique. Les artistes-peintres n’ont pas manqué d’exprimer leur émerveillement devant la richesse de l’héritage ancestral du Royaume. En marge du symposium, une exposition de tableaux de cette 7e édition est organisée actuellement, et ce, jusqu’au 30 avril.
La cérémonie de clôture a été marquée par la remise de trophées et d’attestations aux artistes-peintres participants. L’un des temps forts du Symposium a été l’hommage rendu aux artistes peintres marocains, Abdelilah Ennassef des États-Unis et Ali Sahtout, résidant en Belgique. De l’aveu de plusieurs artistes, le Maroc est une source intarissable d’inspiration pour les créateurs. Comme l’a souligné le poète irako-danois, Muniam Al Fakir, invité du symposium, «cette manifestation est un grand message d’amour et d’amitié dans un monde secoué par la violence, l’extrémisme et les replis identitaires».
