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L’art urbain continue sur sa lancée à travers des performances artistiques murales inédites

L'association EAC-L'Boulvard organise, du 16 au 22 avril, le 4e Festival de Street Art Jidar, toiles de rue. Le lancement de cette édition a eu lieu, hier devant la porte principale du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, en présence du wali de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Mhidia, du président de la Fondation nationale des musées, Mehdi Qotbi, du député de l’Assemblée nationale française Michel Herbillon, du président de Jidar, Momo, et de l’artiste Ghizlane Agueznay.

L’art urbain continue sur sa lancée à travers  des performances artistiques murales inédites

Tout le monde connait l’ampleur que commence à prendre cet événement, changeant, d’année en année, le look de la capitale. Et ce, à travers les créations à ciel ouvert d’artistes venant de différents pays. Pour cette édition, dix artistes d'Espagne, du Japon, du Mexique, de Pologne, de Grèce, du Pérou et du pays hôte, le Maroc, vont réaliser onze fresques murales monumentales pour le plus grand plaisir des R’batis. «Rabat, capitale de la culture et ville des lumières, peut, aujourd’hui, s’enorgueillir, grâce à la clairvoyance de S.M. le Roi Mohammed VI, de l’avancée culturelle exceptionnelle. Ce festival Jidar en est l'exemple. Cet événement à travers lequel les murs des rues et avenues vont chanter et danser avec des formes et des couleurs. L’objectif est de montrer que l’art ne se trouve pas simplement à l’intérieur des Musées et des galeries, mais peut investir, aussi, les quartiers de toute la ville et faire partie du quotidien de chaque personne», souligne Mehdi Qotbi.

S'ajoute à cela l’apport créatif de ces artistes qui offrent des passerelles entre espace urbain et pratiques artistiques. «La transmission est, également, la mission de Jidar, car, pendant trois jours, trois des Street artistes invités vont à la rencontre des étudiants de l'ENA pour échanger et faire tomber les murs entre architecture et art urbain». À ce propos Mohamed Merhari, connu sous le nom de Momo, a indiqué que contrairement aux éditions précédentes portant une thématique bien précise, «cette année, on a décidé d’inviter des pays qu’on n’a jamais sollicités, comme le Japon, le Pérou, la Pologne pour connaitre des écoles différentes. Toujours est-il que l’impact de cette manifestation ne peut pas se mesurer, mais on voit la réaction positive chez les gens, à travers leur sourire et leur bienveillance». L’’initiateur de l’événement n’a pas manqué de préciser qu’aucun quartier de la ville ne sera épargné par Jidar. «On essaye de toucher tous les quartiers chaque année.

Nous avons des demandes d’autres villes pour installer un événement analogue. Seulement, il faut savoir que cette activité demande des moyens logistiques et financiers. Mais, nous faisons de notre mieux pour aider les jeunes qui veulent réaliser cet art dans leur ville», indique Momo, tout en affirmant que cette initiative sert à rapprocher l’art de toutes les couches sociales, surtout celles qui ne se déplacent pas aux musées et aux galerie. «Notre premier objectif est d’embellir la ville, puis d’offrir à voir cet art, aussi bien aux Marocains qu’aux étrangers qui viennent visiter nos villes».
C’est, ainsi, que le lancement de cette quatrième édition a été donné avec une grande émotion par l’artiste Ghizlane Agueznay qui a fait les premiers traits de sa fresque murale. «Cela me fait énormément plaisir d’être choisie pour assurer le lancement de Jidar sur le mur de ce prestigieux Musée. C’est une belle opportunité pour moi que je n’oublierai jamais. Ce sera des formes géométriques pleines de couleurs, en travaillant sur l’effet d’optique qui prête à beaucoup de questionnements», ajoute l’artiste Ghizlane.

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