L’AS FAR s’enfonce en queue du classement, Fakhir «n’y comprend plus rien» !

Fakhir comptait beaucoup sur ce match pour conjurer le sort et faire baisser la pression sur le groupe qui ne compte que deux victoires en neuf matches. Il devra maintenant faire face à une colère encore plus grande, puisque le collectif semble ne pas pouvoir supporter la pression du public, d’où la succession des contre-performances. Ce constat était clairement vérifiable, samedi dernier, avec beaucoup de déchets dans le jeu, face à un adversaire superbement organisé et très calme.
Les Safiots ont démarré en trombe, ouvrant la marque dès la 18e seconde de la rencontre sur un boulet de canon de l’Ivoirien Kofi Boa. L’AS FAR est parvenue à égaliser par le biais de Bezghoudi (5e min), mais les visiteurs prendront de nouveau l’avantage grâce au penalty transformé par Yahia Attiat Allah (14e). Le public local donnait alors libre cours à son récital de slogans hostiles, balançant fumigènes et projectiles. La tension a légèrement baissé après l’égalisation sur penalty par Héritier Mzinga (56e), mais la grogne est repartie de plus belle après dix minutes, lorsque l'OCS prenait de nouveau l’avantage grâce au Brésilien Claudio Santos qui a exploité un ballon errant dans la surface de réparation (64e).
Le coach M’hammed Fakhir a déclaré, en fin de rencontre, qu’il ne comprenait plus rien à ce qui se passait. Il faut dire qu’il n’est pas évident de performer dans un contexte constamment hostile et qui a gagné en intensité avec l’affaire de Youssef El Kaddioui. Pour rappel, celui-ci avait proféré des accusations d’arnaque à l’encontre de son entraîneur. L’ombre de cette affaire plane toujours et devra se poursuivre tant qu’aucune mesure n’est prise contre l’une ou de l’autre partie. Pour sa part, l’entraîneur Hicham Dmii est le grand gagnant, car cette victoire offre le fauteuil de leader au club safiot. Une position que Dmii a qualifiée de «miraculeuse», eu égard aux conditions difficiles de préparation de l’équipe.