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L’association Ensemble contre le lymphome monte au créneau

Destinés à guérir de nombreux types de cancer à un moindre coût, les médicaments bio-similaires qui ont été mis sur le marché marocain en 2017 ne sont toujours pas remboursables.

L’association Ensemble contre le lymphome monte au créneau
Les médicaments bio-similaires sont des médicaments issus de la biotechnologie.

La commercialisation des premiers médicaments bio-similaires au Maroc a fait le bonheur de nombreux patients, qui peuvent désormais avoir accès à un médicament de dernière génération, à un prix nettement inférieur à celui du marché. 
En effet, ces nouveaux traitements, bien accueillis par les autorités puisqu’ils répondent à tous les critères et toutes les normes, ont reçu leur AMM (Autorisation de mise sur le marché) en 2017, ont été publiés dans le Bulletin officiel en 2018 et annoncés sur le site de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) en tant que médicaments remboursables. Seulement, l’application de cette dernière «clause» traine encore. Malheureusement, les patients attendent toujours, car ces mêmes médicaments ne sont pas remboursés par les principales parties concernées, à savoir les mutuelles et autres structures en charge. Face à cette situation, l’association Ensemble contre le lymphome vient de publier un communiqué pour dénoncer cette situation dont souffrent les personnes atteintes de cancer. «Il y a plus d’un an, des médicaments bio-similaires ont fait leur entrée au Maroc, permettant ainsi à des patients de prétendre à des traitements anti-cancer, de 30% moins chers que ceux vendus jusque-là au niveau national. Mais ces médicaments ne sont toujours pas remboursables. Cette situation, qui a trop duré, pose un grand problème à des centaines de patients qui se retrouvent dans l’obligation d’acheter des traitements aux prix inaccessibles, alors qu’ils pourraient opter pour des médicaments, tout aussi efficaces et beaucoup moins chers», déplore l’association. 
«Les responsables semblent ignorer que 30% c’est énorme pour un traitement contre le cancer, surtout pour des personnes issues de milieux défavorisés qui vivent un enfer à cause de cette lenteur de procédure ou alors une absence totale de responsabilité et de bonne volonté. Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation intenable pour beaucoup de patients et il est temps que l’opinion publique s’approprie ce combat pour le porter et le soutenir, afin que cesse cette marginalisation. Des vies dépendent de ces traitements et il est aujourd’hui, au Maroc du 21e siècle, inconcevable que des patients soient obligés de mendier l’argent d’un traitement, car trop cher, alors qu’ils peuvent se procurer un autre, reconnu par toutes les instances de santé et beaucoup plus accessible», poursuit la même source.

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