Et de deux pour l’École d’été Hijra

La clinique juridique de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger (FSJEST) et la clinique juridique Hijra organisent, du 23 au 27 juillet, la 2e édition de l’école d’été Hijra qui vise à sensibiliser à la question migratoire et la politique reliée à la thématique au Maroc. «L’association essaye d’intégrer les migrants au maximum. Nous essayons également d’ouvrir une voie d’intégration pour les participants migrants, nous créons des rencontres de personnes avec des origines et issues de contextes divers», a déclaré Anna Wera Wilms, la coordinatrice de l’école d’été 2018. «De même, il s’agit d’une approche nouvelle d’un sujet discuté dans les médias et quelques filières académiques tout de même très rares. Des sessions théoriques et des cas pratiques sont offerts pour découvrir le travail sur le terrain des associations caritatives de la société», a ajouté Wera Wilms.

Cette école est destinée principalement aux étudiants, doctorants, mais aussi les fonctionnaires, les membres d’associations et autres personnes de la société civile qui souhaitent approfondir et actualiser leurs connaissances sur la situation et les droits des personnes migrantes au Maroc.
L’ouverture de l’école aura lieu le lundi 23 juillet, par la présentation conjointe de Louhmadi Omaima (CJH) et Kuskussi Rachida (CJ-FSJEST) sur le potentiel et les limites des actions des Cliniques juridiques au Maroc. Ce séminaire, qui s’étalera sur 5 jours, présentera des cours interdisciplinaires et interactifs sur la migration. Cette session d’ouverture est accessible pour tout le public, mais le programme mis en place par l’association est ouvert exclusivement aux personnes inscrites à l'avance et ayant payé 500 DH. Cette année, comme à la 1re édition, il y aura des migrants régularisés qui vont participer à l’événement. «Tous les participants subsahariens inscrits auprès de la clinique juridique de la FSJEST sont exonérés des frais de participation pour les soulager financièrement», 
souligne Anna Wera Wilms. 

Jihane Tanouyat (journaliste stagiaire)