Petite accalmie sur les prix à la consommation (IPC). Après s’être établie à 2,4% sur un an à fin juillet, l’inflation ressort à 2,2% sur les huit premiers mois de l'année. Il n'empêche, les produits alimentaires qui pèsent près de 39% dans les dépenses des ménages marocains ont vu leurs prix flamber de 2,5%, selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), contre 2,7% à fin juillet. Dans cette catégorie, ce sont surtout les boissons alcoolisées et le tabac qui se sont envolés avec 12,2% sur un an.
Les prix des produits non alimentaires ont également augmenté sur les huit premiers mois de l’année. Leur hausse, de 1,7% sur un an, est le résultat de la flambée des prix des biens et services (+6,6%). L’enseignement et les restaurants-hôtels y sont aussi pour quelque chose. «Leurs prix respectifs ont bondi de 2% sur un an», révèle le HCP. Dans une moindre mesure, les transports ont également contribué à la hausse générale des prix, avec un IPC en augmentation de 1,7%.
La ville la plus chère du panel du HCP reste Casablanca, avec un indice de 122,5, en progression de 2%, pour une moyenne nationale de 120. Tanger et Dakhla complètent le top 3 des villes où la vie est plus coûteuse avec, chacune, un IPC de 122. La ville la moins chère est Safi (115,8), mais les prix s’y sont appréciés de 3,8%. La plus forte inflation est enregistrée à Dakhla (+4%), alors que Settat a bénéficié de la plus faible (+1,3%).
Par ailleurs, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d’août 2018 une hausse de 0,1% par rapport à juillet 2018 et de 0,4% comparé à août 2017.
Légère accalmie sur les prix
Abdelhafid Marzak
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23 Septembre 2018
À 14:16